Adulte Et Je Ne Supporte Plus Mes Parents : Suis-Je Normale ?

Je suis adulte et je ne supporte plus mes parents. Ma famille m’étouffe !

Pour bon nombre de gens, il est inimaginable qu’un adulte choisisse de cesser tout contact avec ses parents. Le père et la mère qui les ont nourris, habillés et logés, qui les ont encouragés depuis lors du match de foot ne méritent pas d’être abandonnés dans leur vieillesse simplement parce qu’elles ont commis des erreurs parentales, n’est-ce pas ? Lisez cet article pour en savoir plus sur la relation parent-enfant compliquée.

Adulte, je ne supporte pas mes parents : la relation parent-enfant est-elle si importante ?

Si je suis adulte et que je ne supporte pas mes parents, est-ce que j’ai un problème ?

La relation mère-fils ou mère fille est une relation qui doit normalement favoriser le développement émotionnel, physique et social de l’enfant. Il s’agit d’un lien unique que chaque enfant et chaque parent peut entretenir. Cette relation forge les bases de la personnalité de l’enfant, de ses choix de vie et de son comportement général. Elle peut aussi influencer la force de sa santé mentale. Connaissez-vous les avantages d’une bonne relation parents-enfants ?

Les jeunes enfants qui grandissent avec un attachement sûr et sain avec leurs parents ont plus de chances de développer des connexions heureuses avec les autres au cours de leur vie. Un enfant qui a une relation sécurisante avec ses parents apprendra automatiquement à réguler ses émotions en cas de stress ou dans des situations difficiles. De plus, une bonne relation parents-enfant favorise le développement mental, linguistique et émotionnel de l’enfant.

Si vous avez eu une bonne relation avec vos parents, cela vous aidera à adopter des comportements sociaux optimistes et confiants.

L’implication et l’intervention saines des parents dans la vie quotidienne de l’enfant jettent les bases de meilleures compétences sociales et scolaires.

Pour terminer, si quelqu’un a une relation saine avec ses parents, cela conduira à un attachement sécurisant conduit à un développement social, émotionnel, cognitif et motivationnel sain. Les enfants acquièrent également de solides compétences en matière de résolution de problèmes lorsqu’ils entretiennent une relation positive avec leurs parents.

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Est-ce que des parents toxiques détruisent le bien-être des enfants ?

Les parents toxiques peuvent rendre la vie d’un enfant misérable et ce, jusqu’à l’âge adulte. Ces types de parents sont connus pour être contrôlants, manipulateurs et critiques. Ils empêchent les enfants de se séparer d’eux sur le plan émotionnel.

Les parents narcissiques ne permettent pas à leurs enfants de faire leurs propres choix, de fixer leurs propres objectifs et de vivre une vie satisfaisante. Au lieu de cela, ils risquent de remettre en question leurs décisions. C’est comme cela que les enfants de parents instables ne se sentent jamais à la hauteur et sont rongés par la culpabilité lorsqu’ils disent non.

Si vous ne contrôlez pas votre vie, des parents toxiques peuvent prendre le contrôle et causer des dommages psychologiques importants. Il n’est pas rare que les enfants adultes de parents dysfonctionnels, alcooliques ou toxiques se sentent piégés, incapables de se défendre et essayant en vain d’apaiser leurs parents. Quelque part, ces enfants ont un manque de confiance en soi et une vie très déséquilibrée.

Pourquoi les enfants cessent-ils de parler à leurs parents ?

Dans une relation toxique, il est toujours important de prendre du recul afin d’analyser les choses. Vous devez prendre le temps de comprendre si la vie amoureuse, la vie professionnelle ou la vie familiale que vous menez est saine. Découvrez quelques raisons qui poussent les enfants à couper les ponts avec les parents.

Les parents manquent de respect au partenaire

Parfois, si vous voyez vos parents du point de vue de votre conjoint, cela peut vous ouvrir les yeux. Comme il n’a pas grandi sous la manipulation de vos parents, votre conjoint ne supportera pas vivre au sein d’une famille dysfonctionnelle qui vous semble si naturelle. Il ressentira un grand mal-être. Le parent qui vous a toujours contrôlé s’attendra à contrôler votre conjoint aussi, et lorsque cela ne se produit pas, les choses ne se passeront pas bien.

Respecter sa petite fille ou son gendre n’a pas besoin de signifier que l’on l’approuve ou que l’on est d’accord. Qu’ils le veulent ou non, les parents ne pourront pas tout le temps être les personnes les plus importantes dans la vie d’un enfant adulte. Plus tôt un parent comprendra cela, mieux votre relation se portera.

Il a des parents qui ne s’excusent jamais

Le refus de s’excuser est un drapeau rouge pour le trouble de la personnalité narcissique. Les parents PN justifient toujours leurs actions et leurs paroles blessantes et veulent brouiller la réalité. À maintes reprises, leurs enfants essaieront de leur faire comprendre une perspective différente, mais ils continuent à ne pas voir leur propre culpabilité. Ils feront croire à leurs enfants qu’ils sont les coupables et les forceront à s’excuser pour réparer la famille.

Lorsque nous faisons du mal aux gens, nous devrions nous excuser sans nous justifier. Un simple : Même si je suis ta mère, je suis désolée. J’espère que tu vas me pardonner suffit. Cela veut en d’autres mots dire : Oublie tout ce que je viens de dire car je ferai des efforts pour ne pas recommencer.

Des grands-parents autoritaires et dévalorisants

Un parent instable considère son enfant comme une extension de lui-même, et non comme un individu. Pour les grands-parents c’est la même chose. Les petits-enfants ne sont qu’un échelon de plus sur l’échelle du Moi. Avez-vous insisté pour participer au choix des prénoms de vos petits-enfants ? Certains grands-parents ne respectent pas les consignes des parents : Ne t’inquiète pas, grand-mère te laissera faire et ce n’est pas acceptable. Cela sape la confiance des enfants adultes.

D’autres pensent que la fête des mères ou la fête des pères ne concerne qu’eux et ils se trompent lourdement. La génération plus âgée doit apprendre la différence entre être parent et être grand-parent. L’époque où vous preniez toutes les décisions est révolue. Dans ce nouveau chapitre de leur vie, leur rôle est de donner un amour inconditionnel et des conseils, mais c’est un privilège, pas un droit. Un petit-enfant n’est pas leur propriété.

Les parents favorisent leurs frères et sœurs

Dès la petite enfance, les frères et sœurs des familles désordonnées se voient souvent attribuer un rôle de bouc émissaire ou parfois d’enfant chéri. L’enfant en or subit rarement les conséquences d’un mauvais comportement et est souvent félicité et applaudi. D’un autre côté, le bouc émissaire porte la responsabilité du dysfonctionnement de la famille et subit le poids des conséquences. Bien que le rôle que l’on joue puisse être fluctuant, ceux qui sont principalement des victimes sont souvent les premiers à voir et à nommer le dysfonctionnement, cela se passe rarement bien.

Finalement, le bouc émissaire se rend compte qu’il est seul, même au sein de sa famille. Certains continueront à essayer, mais beaucoup s’en iront tout simplement. Couper les ponts avec deux parents toxiques s’avére souvent être l’unique moyen d’assurer que la torture cesse. Si un parent a été accusé de faire du favoritisme, il doit être encouragé à prendre un rendez-vous avec un thérapeute. Même s’il ne croit pas que c’est vrai, il doit en parler à un spécialiste.

Le parent toxique ignore les frontières

La dernière raison, mais non la moindre, est le refus de l’ancienne génération de respecter les limites de la relation parents-enfants. Comme les esprits tordus ont du mal à comprendre les limites, cela semble naturel pour eux de s’immiscer par exemple dans les finances de leur enfant ou de lui donner des conseils financiers non sollicités. Un parent devrait éviter de discuter de ses problèmes conjugaux avec son enfant adulte. Quand il fait cela, il dépasse les limites.

Ainsi, les parents pervers narcissiques ont tendance à abuser de leurs enfants psychologiquement. Ils prennent un malin plaisir à détruire leur bien-être et leur stabilité émotionnelle par exemple, en les dénigrant. La plupart des dépassements de limites et à l’incapacité des parents à croire en leurs enfants depuis leur plus jeune âge.

Au lieu de critiquer ou imposer, ils devraient se demander : Pourquoi mon enfant ferait-il un mauvais choix ? Ne lui ai-je pas enseigné les outils nécessaires pour prendre de bonnes décisions ? Si la réponse immédiate est : Je lui ai appris à prendre de bonnes décisions, mais il en a pris tellement de mauvaises dans le passé, votre incapacité à accepter votre rôle dans leurs mauvaises décisions répétées a des effets gravement négatifs sur votre relation.

À un moment donné, l’ancienne génération doit croire qu’elle a appris à ses enfants à prendre de bonnes décisions et respecter ces décisions. Si vous n’y arrivez pas et avez besoin d’aide, vous devez prendre rendez-vous avec un thérapeute !

Comment faire face à mes parents quand je ne les supporte plus ?

Comment pouvez-vous faire face aux sentiments insupportables que vous ressentez pour vos parents ? Il est parfois difficile d’affronter la situation quand vous vivez ou êtes en contact étroit avec la famille que vous détestez. Peu importe si c’est une relation mère-fille compliquée ou que le lien père-fils est ambiguë, vous devez faire quelque chose pour vous sentir mieux.

Si vous vivez toujours avec votre famille ou que vous avez des contacts limités sur les réseaux sociaux, il est essentiel de trouver des moyens de protéger votre espace et votre bien-être mental. Votre vie privée est sacrée !

1. Efforcez-vous de vous concentrer sur les points positifs

En tant qu’êtres humains, nous avons toujours tendance à voir les choses négativement quand notre vie est compliquée. D’ailleurs, il est dur de pouvoir s’identifier à quelqu’un quand vous n’êtes pas très proche de lui. Essayez de partager davantage d’expériences. Planifiez une activité, comme un pique-nique ou un mini-golf. Essayez de demander conseil sur de petites choses, comme la meilleure nappe ou les plats que vous pourriez servir lors d’un repas de famille.

Peut-être que l’un de vos parents est doué en finances et qu’il peut vous aider à remplir votre demande de prêt hypothécaire. L’autre parent est peut-être excellent lorsqu’il s’agit de réparer les objets cassés de la maison. Recherchez et appréciez les points forts de chacun.

2. Dites-leur clairement que ce n’est pas personnel

L’insécurité est au cœur de beaucoup de relations brisées. Les personnes peu sûres d’elles se sentent attaquées même si elles ne le sont pas. S’il s’agit d’une relation à laquelle vous tenez, faites tout ce que vous pouvez pour aider l’autre personne à se sentir bien. Les personnes qui manquent d’assurance ont tout le temps l’impression qu’on va leur faire du mal. Ils sont froids, ils jugent et seront tout le temps les premiers à frapper. Tout cela pour vous protéger de vos parents !

En réponse à cette attitude, le monde s’éloignera d’eux, confirmant l’opinion de la personne peu sûre d’elle selon laquelle c’est le monde n’est pas sûr. Si vous êtes dans une configuration complexe et ne savez pas quoi faire pour vous en sortir, dites à votre entourage que ce n’est pas personnel au lieu de les agresser. Vous verrez, avec le temps, la situation s’arrangera d’elle-même.

3. Dites aux autres combien vous êtes différente

Quand vous allez mal, osez dire à vos parents que vous voulez quelque chose de différent. Dites-leur que vous ne voulez pas aller au dîner de Noël parce que vous vous sentez mal à l’aise en groupe. Peu importe ce que vous faites, ne les blâmez jamais. Même si vous pensez que cela peut vous faire vous sentir mieux, évitez de le faire !

Si vous devez faire remarquer à vos parents quelque chose qu’ils ont mal fait, terminez en leur faisant savoir que la relation est importante pour vous et que vous voulez y travailler. Plus vous arrivez à être positive, mieux vous vous porterez.

4. Reconnaissez vos sentiments

Essayez d’accepter ce que vous ressentez sans vous juger pour les émotions que vous éprouvez. La première fois, ce sera difficile. Mais avec le temps, vous saurez comment gérer ce genre de situation. Vous ne pouvez pas choisir votre famille. Ne vous reprochez pas de ne pas vous sentir proche des personnes que vous n’aimez pas. Essayez plutôt de vous accepter, puis déterminez ce que vous pouvez faire pour gérer ces sentiments ou améliorer les relations qui vous rendent malheureux.

Il peut être utile de trouver des moyens d’accepter vos sentiments sans porter de jugement. Accepter ses émotions signifie se permettre de ressentir des choses sans essayer d’étouffer ou de cacher l’émotion, même si elle est difficile ou douloureuse. En acceptant les émotions de nos parents, on peut trouver des moyens plus sains de faire face et de réduire l’anxiété, le stress, la peur et la tristesse qui accompagnent souvent ces sentiments.

5. Nous devons faire preuve de plus de compassion

Les parents difficiles ne sont pas nés comme ça. En général, la façon dont ils vous répondent est celle qu’ils ont apprise à répondre au monde pour se protéger. Il peut s’agir d’une réaction d’opposition. Elle peut provenir du fait qu’ils ont besoin de tout contrôler dans leur environnement parce qu’ils ont l’impression que l’imprévisibilité n’est pas sûre. Ils n’ont aucune idée de leur impact sur les gens et tout ce qu’ils savent, c’est que les relations semblent s’effondrer comme des soldats de plomb autour d’eux. Ce n’est pas parce que ce qu’ils font est douloureusement clair pour vous, que cela l’est pour eux.

Vous ne pouvez peut-être pas faire grand-chose pour changer la relation, mais vous pouvez peut-être changer la façon dont elle vous affecte. Ressentir de la compassion est important car cela change les choses pour vous. La compassion est un choix stimulant que vous pouvez faire lorsque vous avez l’impression de ne pas avoir le choix du tout.

6. Décidez de la marche à suivre

Toutes les relations parents-enfants ne peuvent pas être sauvées ou ne méritent même pas d’être préservées. Il arrive que le traitement d’un membre de la famille soit directement préjudiciable, par exemple en cas de maltraitance ou lorsqu’un membre de la famille est haineux à votre égard ou à l’égard d’autres êtres chers en raison de son orientation sexuelle, de sa race ou de sa religion. Dans ces cas, il est souvent essentiel de couper temporairement ou définitivement les liens avec cette personne.

Si vous vivez encore avec vos parents, cette étape nécessite souvent une planification et des considérations pratiques. Les finances, le logement, le déménagement et d’autres facteurs sont autant de choses que vous devrez planifier si vous voulez créer une séparation physique et gagner en intimité et en indépendance.

7. Maintenez de l’espace pour tout le monde

Parfois, la meilleure chose à faire pour améliorer une relation qui vous tient à cœur est de donner à l’autre personne le temps et l’espace nécessaires pour gérer ce qu’elle traverse, pendant que vous restez à ses côtés. C’est différent de l’espace que les gens donnent lorsqu’ils s’absentent pendant un certain temps pour faire une introspection.

Faites savoir à vos parents que vous n’allez nulle part et qu’il n’y a pas besoin de résolution pour le moment. Faites-le sans juger ni critiquer. Il est si difficile d’être dans une relation incertaine, mais parfois c’est exactement ce dont la relation a besoin. Parfois, pour surmonter les problèmes, il faut donner du temps pour ne pas perdre la relation. Il n’est pas nécessaire de précipiter les choses quand une relation vaut la peine d’être défendue.

8. Vous n’avez pas besoin de convaincre qui que ce soit

Vous n’êtes pas ici pour gagner l’approbation de quelqu’un. Aucun d’entre nous ne l’est. Faites la course que vous voulez faire. Vous n’avez pas besoin de convaincre qui que ce soit de vos raisons, de votre direction, ou de la raison pour laquelle vous dites à certaines personnes de s’écarter de votre chemin. Contourne-les simplement car c’est beaucoup plus facile.

Le fait que vous soyez silencieuse, immobile et que vous choisissiez de ne pas vous engager ne signifie pas qu’ils ont raison. Cela veut dire que vous n’avez plus besoin de prouver quoi que ce soit. Vous n’avez plus de dépendance affective envers vos parents et c’est bien mieux comme cela !

Conclusion : si les choses ne marchent pas, partez avec amour

Je suis adulte et je ne supporte pas mes parents. Ma mère me fait honte !

Si vous coupez les ponts avec votre famille, les derniers mots que vous leur dites ne devraient pas être des mots de colère. On ne peut jamais savoir ce que le futur nous réserve. Même si vous êtes en colère ou blessé, la mort a le don de faire remonter la culpabilité et les regrets dans les relations les plus saines, et une éternité est un long moment sans résolution. La colère est la seule émotion qui n’est jamais pure. Elle protège toujours une autre émotion, plus vulnérable.

Dans ce genre de cas de figure, les émotions courantes sont la peur, le chagrin, l’insécurité, la confusion. Puisez là-dedans et parlez à partir de là. Ainsi, lorsque vous vous éloignez de vos parents, vous devez avoir l’impression que rien n’a été laissé en suspens, surtout s’ils sont agés et ne vivront pas longtemps. Ce n’est pas parce qu’une relation se termine qu’elle doit se terminer dans la colère. Ne laissez pas de place aux regrets. Laissez tomber ces gens toxiques avec force, dignité et amour, car c’est ce que vous êtes.