Avez-vous ce qu’il faut pour être la copine parfaite ?
Les femmes sont souvent induites en erreur par le fait que les hommes cherchent des mannequins super sexy comme petite amie, mais ce n’est pas le cas.
La plupart des hommes veulent des femmes simples et terre-à-terre comme petite amie. A part d’une petite amie, ils ont besoin d’une ami à qui se confier, et d’une épaule sur laquelle pleurer. Et oui, les hommes pleurent aussi !
Vérifiez certaines des caractéristiques de la petite amie excellente, et voyez si vous êtes ce que cherchent les hommes.
1. ELLE EST SÛRE D’ELLE
C’est le genre de fille qui est à l’aise dans sa peau. Elle est fière de qui elle est et elle n’a pas l’intention de changer pour qui que ce soit.
Elle n’a besoin de personne pour lui dire qu’elle est belle et elle ne demande pas aux hommes de lui dire parce qu’elle le sait déjà.
Elle n’a pas besoin d’homme pour la rassurer car elle ne doute jamais d’elle-même.
2. ELLE EST INTELLIGENTE
Pour les hommes, sortir avec des femmes qui agissent comme des gamines, c’est de l’histoire ancienne. Au fur et à mesure qu’ils mûrissent, ils recherchent des femmes qui suivent leur exemple.
Ils veulent des femmes qui leur soient égales et qui puissent les défier au niveau intellectuel.
Ils ont besoin d’être défiés, et elle aura le cerveau pour le faire.
3. ELLE EST INDÉPENDANTE
Elle sait gérer ses propres problèmes en tant que ” grande fille ” et c’est ce qui excite les hommes. Personne n’a envie d’être babysitter à sa copine.
Si elle ne peut pas gérer les luttes quotidiennes concernant son travail ou sa vie en général et qu’elle demande constamment leur aide, les hommes ont l’impression qu’ils sont étouffés. Ils ont l’impression que leur petite amie ne peut pas fonctionner toute seule.
4. ELLE PREND SOIN DE SON ESPRIT ET DE SON CORPS
Comme je l’ai déjà écrit, pas besoin d’être comme Adriana Lima, mais elle doit prendre soin de son corps et de son esprit. Elle n’a pas à faire ça pour les hommes, mais soi-même.
C’est elle qui veut être bien dans sa peau, quel que soit son homme, et c’est lui qui est heureux qu’elle soit belle grâce à elle-même et non grâce à lui.
Mens sana in corpore sano – Elle prendra soin de son corps pour être en bonne santé et stable de l’intérieur comme de l’extérieur.
5. ELLE EST DÉVOUÉE
Cela signifie qu’elle protègera toujours son homme. Elle le défendra parce qu’elle sait qu’il a raison, et même s’il ne l’est pas, elle ne lui tournera pas le dos.
Elle est fidèle et elle ne trompera jamais.
Si un homme est sûr que sa femme lui est loyale, il se fera un plaisir de lui rendre la pareille. Pas tous les hommes sont des abrutis, croyez-le ou non !
6. ELLE N’EST PAS MATÉRIALISTE
La plupart des hommes détestent les croqueuses de diamants quand il s’agit d’une relation sérieuse. Ils apprécient davantage les valeurs non-matérielles que possèdent les femmes.
Cela ne veut pas dire que ces hommes n’achèteront jamais rien à leur femme ou ne la surprendront jamais. Non, au contraire. C’est juste qu’ils voudraient une femme qui ne va pas leur demander de faire ces choses, parce qu’elle n’est pas obsédée par les choses matérielles.
Ils le feront par eux-mêmes en signe d’amour et d’appréciation.
En étant non-matérialiste, cette fille mérite pleins de surprises et de dîners.
7. ELLE LE LAISSE SE COMPORTER COMME UN HOMME
Elle est bien consciente du fait que les hommes et les femmes sont deux choses bien à part. Elle ne l’obligera pas à faire des trucs de filles, lui enlevant ainsi sa “virilité”.
Elle respectera le fait que les hommes regardent et aiment le sport, qu’ils sortent entre potes pour boire des bières, et qu’ils aiment regarder les autres femmes – ce qu’ils font parce qu’ils ne peuvent pas s’en empêcher, tout cela étant complètement inoffensif.
8. ELLE APPRÉCIE SES AMIS
Elle n’a pas besoin de faire partie de l’équipe, mais elle doit les aimer. Si elle veut avoir une relation à long terme, elle sait qu’elle sera entourée des amis de son homme.
C’est le genre de fille qui fait à grignoter pour la bande de son homme et qui les invite pour une soirée amusante.
9. ELLE LUI DONNE ENVIE DE S’AMÉLIORER
Elle va faire ressortir le meilleur chez son homme. Elle sera son soutien et lui donnera envie de devenir un homme encore meilleur qu’il ne l’est déjà.
Ainsi, l’homme se retrouve à penser à son avenir de manière responsable. Il commence à se sentir et à agir comme un adulte. Tout cela se produit pour une raison simple : elle.
Il a rencontré la bonne personne et, grâce à elle, il veut être une personne meilleure.
Lb
Thursday 27th of February 2020
C’est honteux d’écrire des choses pareilles aujourd’hui! « Elle respectera le fait que les hommes regardent et aiment le sport, qu’ils sortent entre potes pour boire des bières, et qu’ils aiment regarder les autres femmes – ce qu’ils font parce qu’ils ne peuvent pas s’en empêcher, tout cela étant complètement inoffensif. » C’est une blague ? « Ils ne peuvent pas s’en empêcher » mais vous vivez où pour écrire ça ? Et elle fait la bouffe et les trucs de fille en attendant. Vous devriez avoir honte.
Stevunfick
Saturday 16th of November 2019
Soft Sidenifil [url=http://curerxshop.com]cheap cialis[/url] Tuenti Propecia
Loéva-Mat
Friday 1st of February 2019
Oh mon dieu, je meurs de consternation ! Ouf ! Comme je suis une femme indépendante et sûre de moi, ça va, je vais pas mourir pour un article de merde, mon âme est sauvée.
Par contre on va un peu débunker tout ça parce que ça pue la serviette hygiénique usagée.
Bon déjà, les mecs ils cherchent des mannequins super sexy ou pas ? Parce que si la réponse est "non" - par quoi "les femmes" sont induites en erreur ? Sur quoi on se base pour croire cette erreur ?
Dans ma boîte à outil de la copine parfaite je range donc "femme simple" et "terre-à-terre" et dans celle des "vrais hommes" je rajoute le fait qu'ils savent pleurer (j'avoue, là, j'ai failli aller demander l'avis d'un ami, on sait jamais, c'était peut-être une fausse-révélation-du-siècle).
1 ) Donc en plus d'être simple et terre-à-terre je dois être sûre de moi, à l'aise dans ma peau, qui refuse de changer (changer quoi ? Dans quelle(s) condition(s)) ?, je sais que je suis belle et je ne doute jamais de moi-même.
Bon déjà, je sais pas pour les autres lectrices, mais ce modèle de la super-héroïne de l'auto-satisfaction ça a plutôt tendance à me faire culpabiliser sur le moindre de mes complexes, et là ! Oh non ! Tragédie ! Voilà que je perds mon étiquette de femme sûre d'elle !!
2) Je suis intelligente. Là ça va être marrant de noter ça pour la suite de ces précieux conseils. Retenez bien "JE SUIS INTELLIGENTE" donc je correspond sur 1 point à la copine en or (et comme je suis quand même sûre de moi, j'ai le droit de le dire, hé ! Magique !). "Pour les hommes, sortir avec des femmes qui agissent comme des gamines, c’est de l’histoire ancienne." : Quelle "histoire ancienne" ? À l'échelle d'une vie ? On parle de quoi là ? De générations ? Où alors, "contrairement à leur crush de 12 ans, quand ils en ont 35 ils cherchent une femme capable de faire ses courses seules" ?
Bon mettons qu'on parle de génération. Je ne crois pas une seconde que les générations précédentes recherchaient des gamines. Quand un homme "cherchait une épouse" (on va parler d'avant les années 60) il cherchait la futur mère de ses enfants, capable de gérer un foyer - pas une enfant. Je suis par contre parfaitement sûre et certaine qu'aujourd'hui encore des quantité de mecs "mûrs" bavent sur des ado et des jeunes femmes et traitent les femmes de leur âge comme des produits de consommation périmé. D'où la course aux anti-cernes, d'ailleurs. Donc non, c'est pas de l'histoire ancienne. Et à l'époque ils ne cherchaient pas des gamines mais des femmes soumises. Ça n'a rien à voir. Ils ne toléraient pas la moindre expression d'un avis contradictoire, pas la moindre tentative d'entrée dans leur "monde d'homme" (qui recouvrait tous les métiers ou presque, la politique, la finance, tous les postes à responsabilité, toutes les positions publiques, etc.) - les femmes qui contrevenaient à ces attentes étaient internées pour hystéries ou brûlées. Ça n'a rien de drôle. Ça a été des massacres de masse. Et ça n'a jamais été des gamines.
"Au fur et à mesure qu’ils mûrissent, ils recherchent des femmes qui suivent leur exemple.". Alors c'est l'inverse en fait. Vous ouvrez le moindre bouquin un tantinet sérieux sur l'évolution des garçons et des filles, peu importe sur quoi ça se base pour le justifier d'ailleurs, c'est dit et re-dit que les femmes mûrissent beaucoup plus vite que les hommes. C'est les femmes qui cherchent désespérément des hommes qui suivent leur exemple. Pas l'inverse. Déjà parce qu'on n'encouragera jamais une fille à ne pas être mature. C'est d'ailleurs une sorte de piège pour nous hein ! On nous félicite dès le collège ou l'école primaire parce qu'on est "tellement plus mâtures que les garçons de notre âge !". Du coup on blâme celles d'entre nous qui préfèrent profiter encore un peu de l'insouciance, on les traite de bébé, on les méprise (on leur promet qu'elles ne seront pas des copines en or, ce genre de truc). C'est génial les filles matures parce qu'on peut vite leur donner plein de responsabilités que leur camarades/frères masculins n'auront pas à gérer (bah ouais ! C'est tellement des gamins !). On exige qu'elles soient vite autonomes, qu'elles soient soignées (comme des jeunes filles, plus comme des enfants)... etc. Et ça continue dans le couple pour plein de choses comme... les tâches ménagères, parce que les mecs c'est vraiment des "grands enfants" alors que nous on gèrent la fougèrent question gestion ! Ahlala, c'est top d'être mature.
Et alors autant les preuves de soumission sont perçu comme des actes "mignons" (retenez bien ça pour la suite, d'ailleurs) - autant les "gamineries" sont sévèrement jugées chez les femmes (et on va bien évidemment ranger dans cette catégorie... presque tout ce qu'on trouve chiant chez une femme).
Bon mais qu'est-ce que la maturité à à voir avec "l'intelligence" ? C'est quoi là la définition de l'intelligence au juste ? Avoir un diplôme à Bac +3/5/8/12 ? Savoir faire tourner une machine ? Avoir de la conversation ? On peut être super mature et consciente des responsabilités qui nous incombent, savoir se débrouiller seule pour plein de trucs pratiques et être con·nne comme ses pieds. Et inversement.
Visiblement vous parlez de capacité intellectuelles, donc de capacités, par exemple, à proposer un débat, à le tenir. On retiendra la nation de "défi". Nous sommes censées les défier pour être des copines en or. Donc on doit pouvoir "remporter" un débat (parce qu'on ne défie pas quelqu'un - intellectuellement - si on n'a pas une chance de l'emporter, tout comme on ne parlera pas de "défi" si un gosse de 5 ans se bat avec un garçon de 15 ans, ou alors on ne sait pas choisir ses mots).
3) Je dois être indépendante !! Mais dans le même temps vous faites un parallèle (censé appuyer l'indépendance) avec la "grande fille". Curieux choix de mots. Généralement une "grande fille" c'est une petite fille, en fait. J'irai jamais voir ma boulangère en la félicitant d'être une "grande fille". Ni ma mère. Encore moins ma grand-mère. Comme je suis une femme indépendante, merci de ne plus user de ce genre de terme paternaliste quand vous parlez de moi. De moi ou des autres femmes indépendantes. Vous n'aimeriez pas vraiment que votre mec vous tapote la tête en disant "c'est bien, t'es une grande fille" si vous êtes indépendante. Sauf si vous trouvez que ça vous rend mignonne et que c'est important de rassurer votre mec sur son rôle de supérieur. Mais là, c'est encore un autre problème. Et c'est pas sain. Du tout.
Dans la suite de ce point j'apprend que je ne dois pas compter sur mon mec pour régler mes problèmes. Ou plutôt, que je ne dois pas lui demander d'aide (c'est encore autre chose). Le truc qui me chiffonne, et c'est peut-être juste parce que je fonctionne sur un principe d'équivalence avec mon mec (et de respect aussi, mais à la lecture de cet article je crois que certains neurones ont grillé, je ne suis plus certaines de savoir exactement à quoi ça correspond) - c'est que l'idée même d'être en couple (en plus d'avoir du sexe facile-mais-consenti, de partager des beaux et grands moments, de se disputer sur des sujets aussi vastes que la politique ou la Vraie place de la pelle à tarte - team pot à ustensiles, etc.) c'est aussi d'avoir du soutien... Genre, on partage pas des beaux moments, des disputes (et du sexe) pour ensuite se tourner le dos. S'entre-aider ça fait un peu partie des bases. Et pas seulement des couples, des relations humaines (celles qui sont bien, j'entends).
Alors si l'idée derrière ce (petit) paragraphe c'est de dire qu'une femme doit pouvoir se débrouiller seule et prendre des décisions - je cri "hourra", j'applaudis à en effrayer mes voisins et je vous serre la main ! Non seulement c'est cohérent avec l'injonction à être mature (même si c'était pas très clair et que j'aime pas les injonctions) - mais en plus c'est... bah en fait c'est ce qu'on fait de base parce que je rappelle qu'en général les mecs sont moins débrouillards/matures que nous donc ouais ! Ouf ! Heureusement qu'on n'a pas besoin de l'avis ou du feu vert de nos mecs pour prendre certaines choses en main parce que sinon ça serait la catastrophe.
Par contre s'il s'agit de dire qu'en tant que femme on doit garder tous nos soucis et nos tracas quotidiens pour nous (et ça va du "ils n'avaient plus de pâtes en promo" (mais j'veux bien les y voir, en général c'est des branques quand il est question de budget ménager) au "j'ai un collègue qui passe son temps à me proposer de le sucer sous couvert de faire rire ses potes") alors là déso mais je me désengage ! Où est-ce qu'on peut signer son désabonnement au programme "Petite Amie en Or en moins de 15 jours !!" ? Parce que désolée mais partager ça, c'est l'essence même d'un couple (sain).
D'autant que dans votre paragraphe vous parlez de "luttes quotidiennes". Ouah ! Donc vous admettez qu'on lutte quotidiennement dans certains aspects de nos vies mais il ne faudrait surtout pas qu'on compte sur eux pour nous filer un coup de main ? Mais c'est super nul !
Je rappelle aussi, au passage, que contrairement aux attentes du point n°1, on ne nous apprend pas à être sûres de nous. Y a eu de supers études sur les réactions des filles et des garçons face à l'échec (l'observation portait sur un exercice de mathématique d'un niveau au-dessus de celui des enfants étudiés) - les garçons qui échouent bah... échouent et passent à autre chose. Les filles qui échouent s'excusent. Notre société nous apprend à culpabiliser quand on ne réussi pas quelque chose. Idem sur une autre observation : les chercheurs et chercheuses ont demandé à des enfants des deux genres de goûter un yaourt... salé (ce qui ne correspond pas à nos goûts normés en matière de yaourt) prétendument pour une pub. Les garçons ont systématiquement fait la grimace et craché le yaourt, malgré les caméras en marche. Les filles n'ont rien dit et ont fait semblant de trouver les yaourts bons. Parce que c'est ce qu'on attendait d'elles (du moins c'est ce qu'on leur avait dit... pour la "pub").
Si on manque de confiance en nous - particulièrement dans les sphères professionnelles - c'est parce que notre éducation nous pousse à nous remettre systématique en question, à nous dévaluer, à sous-estimer nos compétences. Les femmes, avec profils équivalent, sont moins embauchées que les hommes et ont moins de promotions qu'eux. Une étude menée au Canada a montré que les employeurs évaluaient beaucoup plus négativement les femmes avec beaucoup de diplômes - ça leur donne une impression de "froideur" et de "méchanceté". Idem quand une femme s'exprime d'une voix forte (comme un homme en entretien/conférence/meeting) - les gens ont l'impression qu'on crie, qu'on est agressive. Imaginez l'impact que ça a sur notre quotidien. On est censé avoir accès aux mêmes postes et aux mêmes responsabilités que les hommes mais quand on fait les études qu'il faut et quand on adopte l'attitude qu'il faut on nous colle une image négative sur la tronche. Ça vend du rêve ! Les femmes ont moins de représentations positives de femmes fortes dans le monde professionnel. Des tyrans, des croqueuses d'homme, des femmes qui ont sacrifié leur famille et qui s'en mordent les doigts, des incompétentes - ça ont en a plein. Des femmes capables, ambitieuses et compétentes, ça court moins les rues (ou alors c'est des super héroïnes en costumes, dans des mondes parallèles ou fantastiques qu'on admire et qui nous font nous sentir minables tout à la fois). Je rappelle aussi que nos grands-mères n'avaient pas le droit de travailler sans l'accord de leur mari. À l'échelle de notre société "nos grands-parents" ça veut dire "hier". On est encore sur un modèle où les femmes cherchent le soutien et l'approbation de leurs démarches professionnelles (et personnelles) auprès d'une figure masculine dominante. Puisqu'on a intégré qu'on étaient moins compétentes. Et qu'on n'est pas sûres de nous (en vrai, dans les films, les femmes sûres d'elles sont rarement les héroïnes, plutôt les méchantes). Et que quand on l'est ça ne passe pas auprès de nos collègues ou employeurs.
Donc ouais, on vient faire ch*er nos copains et conjoints sur nos "luttes quotidiennes" au taff. Parce qu'on en chie grave, en fait. Et parce qu'on ose pas envoyer nos collègues et nos boss chier dans les roses quand ils nous reprochent tout à la fois d'être trop "douce" et trop "agressive" (bah alors ? T'as t'es ragnagna ou quoi ?).
4) Je prends soin de mon esprit et de mon corps. Bon passons, lire cet article c'était pas vraiment indiqué pour la santé de mon esprit. (Ok déso, on a toutes le droit à des écarts hein). C'est marrant comment tout le truc de "prendre soin de son corps" est laissé dans le flou (genre on va surtout pas parler de maquillage, de fringues, de sport pour garder la ligne, d'épilation, de chaussures importables, etc. - non c'est "prendre soin de son corps - mets-y ce que tu veux Simone !") MAIS ahah ! Spotted ! Voilà que l'homme est heureux parce que sa meuf est "belle". Le mot est lancé. Le pavé dans la marre.
Donc, du coup, on doit prendre soin de notre aspect (donc une partie de notre corps) pour être belles (pour nous-même hein, donc faut déjà s'auto-discipliner à gerber quand on se voit dans le miroir un lendemain de cuite, pas lavée - avant même d'apprendre à être belle). On passera sur l'aspect éminemment subjectif de cette notion hein (on se rappelle juste que les hommes ne cherchent pas des mannequins super canon (dommage si vous êtes mannequin super canon, vous finirez seule (menace ultime au demeurant pour les femmes)) ça c'est un mensonge de... on sait pas trop mais c'est faux... il paraît...
Alors en vrai je me doute que les mecs aimeraient pas être à l'origine de notre "beauté" - du coup là on parle de la beauté que l'on travaille, pas celle qui fait de nous toutes des princesses hein - j'imagine bien qu'il y en a peu qui espère être le maquilleur quotidien de leur copine, ou d'être celui qui les épile (même si ça serait un super truc à creuser en vrai ! Tu veux le packaging ? Bah tu bosses !).
Bon je rappelle pour les mecs qui passeraient par là :
- Le maquillage nous demande de nous lever 5 à 35 minutes plus tôt chaque matin. Contrairement à une légende urbaine, on ne naît pas en sachant se mettre du rouge à lèvre/far/poudre/crayon. Il faut apprendre. Donc il faut du temps. On n'arrête pas de nous montrer des modèles maquillés par des pro donc on a souvent l'impression d'être des dessins de gamins de maternelle se baladant au Louvre. On devient dépendante de ces machins (et je vous renvoi au point n°3 [Le logiciel à crashé suite à une incohérence]) persuadées d'être moches sans make-up (point n°1 ?). Ça coûte un bras. Genre. Littéralement. Donc au lieu de s'acheter des jeux vidéo, des bouquins, de se payer un voyage ou d'améliorer nos conditions de vie quotidiennes on est encouragées à mettre de la thune dans des produits supers chers. Et quand on en met, on est comparé à ces filles "belles au naturel" qui n'en ont pas besoin, qui ne sont pas "soumises" au diktat de la mode. Merci bien.
- Notre poids. On passe dans une seule rue commerçante on est bombardées. Littéralement. Par des photos et des mannequins en plastique qui font du 32-34. Les vêtements sont conçus pour être portées par des nanas plates aux jambes longilignes. Chaque séances de shopping devient vite un calvaire pour les filles qui ne rentrent pas dans ces normes (et je ne parle même pas de celles dont les magasins ne vendent même pas leur taille). Globalement, à moins d'être en sous-poids (et même dans ce cas-là) la majorité des femmes se "sentent" grosses. On l'est vraiment ou on ne l'est pas, on se "sent" comme ça. Parce que dès qu'on a 12 ans (voir avant pour celles qui ont évolué dans des milieux pas sécurisant, ou qui étaient en surpoids et qui n'ont pas eu la grâce de quelques années de calme avant la tempête) on nous apprend à craindre le moindre bourrelet. On apprend que l'idéal c'est le mannequin (celui qui vous plaît pas là, la mannequin super canon du début de l'article). On a vu nos pères, nos frères et nos potes se moquer des personnes grosses. On a vu dans les films que c'étaient toujours les boulets malheureux. Bref. Ne nous demandez pas de nous aimer "telle qu'on est". Surtout pas sous le prétexte que ça vous plaît à vous. Dites nous qu'on est belles, ouais, carrément ! Dites nous que vous adorez nos formes (celles qu'on ne verra pas disparaître à moins de développer certains troubles du comportement alimentaire). Mais ne nous culpabilisez pas de ne pas y arriver nous-même. C'est pas un plaisir pour nous d'exiger ça de nous-même en fait. Et si ça vous soûle, bah allez casser des vitrines de magasins qui ne proposent qu'un seul type de mannequin, qui arrêtent leurs collections aux tailles 44, défoncez vos potes quand ils font des blagues grossophobes, bref, arrêter de nous demander de nous battre seules contre ça. Même si on est intelligentes, indépendantes et sûres de nous.
- Pour nos poils plusieurs cas de figures (non exhaustifs) : on se rase : c'est relativement rapide, mais les poils reviennent en deux/trois jours (voir dès le lendemain) - si on fait ça toute notre vie on a une petite chance d'avoir un effet "barbe" sur les jambes (en vrai ça peut être super cool pour faire des tresses... bref...). Du coup on irrite sacrément la peau, on se coupe, parfois on "s'épluche" même des pan entier de peau, on doit racheter des matos régulièrement... Ou alors on utilise de la crème dépilatoire. Ça pue, ça peut provoquer des réactions allergiques, ça fait fondre le poil qui dépasse au-delà du pore, j'ai personnellement aucune idée de la dangerosité du produit à long terme. On s'épile nous-même : ça fait un mal de chien ! Genre, essayez une fois juste pour voir (particulièrement si vous avez déjà dit à une femme que vous n'aimiez pas ses poils à elle (tout en ne remettant pas en question vos poils à vous, qui sont constitués de la même manière)). Ça prend des plombes (selon la technique utilisée, ça peut être 25/30 minutes (c'est la durée d'un épisode de série) à plus de 3h si on fait jambes/maillot/aisselles/ventre/visage/seins/etc.). Ce n'est plus "prendre soin de soi" là, c'est au-delà de "prendre du temps pour soi" c'est méga chronophage ! Et si on va chez l'esthéticien·ne : ça coûte des sous et ça fait pas moins mal. Je ne vais pas vous demander d'aller demander à des proches de témoigner, c'est plutôt tabou. Quand on dit qu'on a mal on a appris que c'était "le prix à payer" (vous réaliser l’ineptie ?) et on veut pas passer pour des "chochottes". En vrai la première fois est un calvaire. La suite c'est pas mieux. Avec les années la peau s'habitue un peu. Quand on devient mamie (enfin vieille quoi, même si pour nous ce mot nous colle à la peau dès 45/50 ans) notre peau est devenue tellement insensible que les personnes âgées qui s'épilent depuis qu'elles ont 15/20 ans ne témoignent plus de douleur (ou alors elles ont oublié de la ressentir ?). Puis les poils repoussent. Quelques jours à peine après l'épilation, le rêve des jambes de coton est déjà parti. Puis en repoussant ils grattent. C'est horrible. Parfois il faut se passer une pierre ponce ou un gant de crin sur les jambes pour empêcher les poils de s'incarner sous la peau (et ce "parfois" dépend surtout des personnes, certaines doivent le faire à chaque fois) et limiter les démangeaisons. Quand on s'épile parfois la peau s'arrache, elle saigne. Parfois elle est tellement sensible que ça nous fait pleurer. Chez certaines la peau est tellement sensible que les cicatrices de l'épilation restent plusieurs jours. Ensuite on ne doit pas s'exposer au soleil. Et la peau est sensible comme si on s'était brûlé. C'est horrible. En général on oublie ça parce qu'on sait que c'est comme ça et qu'on n'a pas le choix et qu'il vaut mieux ça que l’opprobre publique. Donc ouais, rassurez-vous, vous n'avez pas besoin de nous le demander pour qu'on le fasse. Nos mères, nos soeurs, des potes se sont déjà chargé de nous expliquer que c'était "dégueulasse" quand on a commencé à avoir des poils à l'âge de [rentrez l'âge correspondant, généralement autour de l'entrée au collège] et puis les actrices/mannequins/modèles n'ont jamais de poils. Jamais. Sauf pour choquer. Parce que les poils c'est choquant [ironie !]. Et comme c'est un sujet tabou on n'en parle que très peu entre nous et on passe parfois notre vie entière à croire qu'on est des monstres difformes parce qu'on a des poils qui poussent (et qu'on a toute une pote blonde à la peau clair qui n'a quasiment jamais besoin de s'épiler et qu'on s'est focalisée là dessus).
- Ouais on passe des heures (enfin 1 à 15 minutes quoi, mais quoi qu'on fasse on est toujours dans le trop ou dans l'hystérie, que voulez-vous on a que quelques modes disponibles) à s'habiller. Mais je sais pas si vous avez remarqué mais il y a à peu près 75% de magasins de fringues féminins de plus que les magasins pour hommes ou mixtes (je parle même pas de la variété proposées au sein de ces magasins). Et je ne sais pas si vous avez remarqué mais on passe plus de temps à juger une femme sur son apparence (ou l'apparence de ses enfants ou de l'intérieur de son espace de vie) que sur ses idées. Donc, pitiez. Ne râlez pas quand votre amie/copine/épouse/soeur passe des plombes à se maquiller (voir plus haut) ou à changer 5 fois d'avis pour se fringuer avant de sortir, même si c'est juste pour aller faire des courses. Parce qu'on a appris (compris, même, tristement) que vos regards de mecs nous font exister via notre apparence. On pourra pas se rattraper. On pourra pas effacer cette première impression. On pourra vous sortir nos diplômes, nos exploits, notre bonheur même - on restera cette meuf habillée comme un sac, qui sait pas se "mettre en valeur" (en vrai on est des humains, comme vous (désolée si vous le découvrez violemment comme ça) - on a de la valeur de base parce qu'on est des individus, on n'a pas besoin de se "valoriser"). Alors arrêtez de râler quand [rentrez le nom de n'importe quelle fille] vous demande votre avis sur sa tenue pour la soirée de X parce que vous vous vous en fichez royalement, que vous vous n'avez pris que 30 secondes pour sortir un jean et un T-shirt et qu'une meuf c'est relou. Ce qui est relou c'est le monde dans lequel on vit. Et comme pour le maquillage ou la question du poids, plutôt que de blâmer les femmes de ne pas être capable de passer au-dessus (mais qui passe au-dessus p*tain ? Quand vous vous êtes mangé des réflexions toutes votre vie c'est juste pas possible en fait, même quand on est des femmes super fortes et intelligentes, ça n'a rien à voir avec notre force ou notre intelligence, c'est en dehors de nous et on a aucun contrôle sur ça, sur VOS réactions) - ne laissez passer aucune remarques chez vos proches pouvant sous-entendre qu'une femme (que vous la connaissiez ou non) est "moche", qu'elle devrait "avoir honte de sortir comme ça", qu'elle est pas "baisable" ou que sais-je. C'est votre responsabilité. Pas la nôtre.
Fin de la parenthèse pour les mecs (cis).
Du coup non, désolée. J'ai beau tourner ça dans tous les sens possible je ne vois pas en quoi "prendre soin de son corps avec pour objectif d'être belle" permet de prendre soin de soi ou de son esprit. Je pense que c'est tout sauf sain de se percevoir comme "moche" ou "anormal" quand on ne correspond pas à des clichés surfaits et sur-travaillés. Je pense qu'on perd un temps fou dans ces démarches alors qu'on pourrait l'utiliser à faire des trucs vachement mieux comme monter des projets, étudier, s'amuser ou juste dormir plus. Que c'est à l'opposé de l'injonction d'être sûre de soi ou indépendante. Je pense qu'on est belles parce que le corps humain est comme ça, spécifiquement. Avec ses bourrelets et ses poils. Ses boutons, ses articulations mal foutues. C'est ce que je pense mais on va pas mentir, c'est pas ce que je ressens. Et moi non plus je ne vais pas à la piscine quand je ne suis pas épilée. Et je ne sors pas sans avoir essayée plusieurs tenues. Et si je ne me maquille pas c'est juste parce que je ne sais pas faire et qu'à mon âge sortir mal maquillée c'est presque pire que sortir pas maquillée (j'ai raté l'étape collège).
Mais bon, ce qui est sûre c'est que c'est pas mon mec qui m'habille ou qui m'épile donc, ouf, je suis quand même une copine en or, même si je saigne quand je prends soin de moi ou que je fond en larmes devant ma glace parce que je déteste mon corps, je suis "belle" grâce à moi-même. Je peux cocher cette case.
5) [GROS CRASH SYSTÈME : FAILLE DÉCELÉE]. Je dois être dévouée. ... Y a pas comme une profonde incohérence entre l'indépendance et la dévotion ? La dévotion c'est un concept super fort qui implique que l'on s'efface soi-même et ses propres intérêts au profit de l'objet de la dévotion. On est loin de l'indépendance (qui implique aussi qu'on reste libre dans ses convictions morales, par exemple) et loin de prendre soin de soi quand on est dévouée.
D'ailleurs l'un des gros problème dans les couples hétéros c'est justement cette dévotion qui implique que les femmes cessent d'envisager une carrière à partir du moment où elles sont en couple. On est spécifiquement dressées à ça. Nos rêves sont centrés depuis l'enfance autour de notre futur conjoint et des enfants. Ça nous semble normal de tirer un trait sur des promotions ou des jobs qui ne nous permettraient pas d'être totalement dévouées à notre famille. Les mecs peuvent accepter des jobs à plusieurs centaines de kilomètres du foyer, voir dans un autre pays. Quand ça arrive d'ailleurs on attend que la femme quitte son job pour partir vivre à l'étranger, même si elle interromps sa propre carrière. Et ça ça n'a rien d'intelligent ou d'autonome. Donc déso mais pour valider le point 5 on doit tirer un trait sur les points 2, 3 et 4... et de facto je ne vois pas ce qui reste pour garantir le point 1. Quand on s'efface pour quelqu'un d'autre sur quoi on se base pour être sûres de nous ?
"Elle est fidèle et elle ne trompera jamais." Alors, contrairement aux hommes, c'est plus facile pour nous parce qu'on est naturellement fid... Nan j'déconne ! Sinon allez lire l'article de la même autrice que cet article : https://asafacon.fr/relation/8-raisons-pour-lesquelles-il-vous-trompe-meme-sil-vous-aime/ qui explique qu'on peut tromper quelqu'un et l'aimer quand même, vous remplacez juste les pronoms ! C'est magique ! Contrairement à une autre légende urbaine on n'a pas de gène (en tout cas pas qui ai été prouvé scientifiquement, peut-être qu'un jour ce genre d'article sera perçu comme le précurseur d'une découverte scientifique majeure... ce jour-là je vous propose de me dire adieu, je me jetterai d'une falaise, désespérée par le genre humain) qui pousse les mecs à faire certaines choses et les femmes, d'autres. Y a des hormones, certes. Qui ne justifient pas tout par contre mais bon, autre débat. Par contre ce qui est sûr c'est qu'il y a des articles comme ceux présents sur ce site qui promettent l'enfer et l'étiquette de mauvaises femmes aux femmes infidèles et qui expliquent en parallèle que les mecs c'est normal, qu'ils sont comme ça et qu'on n'y peut rien. Dans le doute je proposerai qu'on arrête d'écrire ces conneries, juste pour voir, mais bon, ce que j'en dis moi...
Bah ce que j'en dis c'est que c'est à chaque couple (ou trouple, ou plus) de définir son rapport à la fidélité. Pour certains ça sera l'alpha et l'oméga de leur vie, leur seul objectif, le seul truc pour lequel ils seront fiers à la fin des mondes, pour d'autres ça sert à rien sauf se foutre la pression. Le seul truc c'est d'éviter de blesser autrui. Surtout si vous savez que l'autre (ou les autres) en question s'appuient sur vous/ont besoin de vous/vous font confiance et que cette confiance les aide.
Mais au fond, même ça, c'est une question qui relève de votre moral à vous. En vrai cette liste de trucs à faire pour être une copine en or chie, alors vous angoissez pas. C'est pas à une autrice d'articles bizarres de vous culpabiliser. C'est vous et votre morale.
Et si votre fidélité était systématiquement récompensée par la fidélité d'autrui ça se saurait. Soyez fidèle si vous le souhaitez, si vous le pouvez, si c'est ce que vous attendez de vous-même. Et tous les hommes ne sont pas des abrutis mais ils sont quand même très très c*ns parfois. Mais je vois pas ce que cette remarque fout là. Ça n'a rien à voir avec la question de la dévotion dont vous êtes capable (et qui vous enfermera dans une relation de dépendance, parce que si vous êtes dévouée à quelqu'un vous finissez par être incapable de vivre sans elle puisque vous avez articulez votre vie autour de cet autre).
Ah et, j'me marre mais "Elle le défendra parce qu’elle sait qu’il a raison, et même s’il ne l’est pas, elle ne lui tournera pas le dos." Quoi ? Alors déso mais étant une femme intelligente et sûre de moi, si mon mec a tort, il a tort. Je ne sais pas "de facto" qu'il a raison en tout. Parce que, déjà, c'est impossible. Je ne sors pas avec une encyclopédie (même si ça serait très intéressant). Et même une encyclopédie peut être discutée. Si on part du principe que notre copain/conjoint a raison en tout, tout le temps, c'est pas de l'intelligence, c'est pas de la dévotion, c'est de la soumission. C'est incompatible avec à peu près tous les points précédents. Après, merci. On est capable, en tant que femmes intelligentes et sûre de nous, de contredire un homme, de lui dire qu'il a tort, sans s'en débarrasser. Tout comme un homme sain n'exige pas à sa copine d'être en "or", une femme n'exige pas que "son" homme soit un savant ayant raison sur tout.
Par contre, ce qui est clair, c'est que les hommes réagissent très mal quand on leur dit qu'on est pas d'accord avec eux (pire encore quand on ose dire qu'ils ont tort ! Alors même qu'ils aiment les femmes sûres d'elles et intelligentes - au fond elles doivent quand même être moins intelligentes qu'eux tout en réussissant à stimuler leur intellect). Du coup, processus de préservation, en général on se tait. On n'est pas d'accord avec vous, on a la preuve que vous dites du bullshit, mais on se tait et on vous regarde en souriant parce que si on vous dit que vous avez tort, on est parti pour des heures d'engueulade et que ça nous fatigue. Ou alors on vous le dit mais 1 fois sur 2 vous maintenez votre erreur et vous nous prouvez que 1+2 = 38 et de toute façon, TG t'es une femme tu connais pas les sujets pointus. Même si tu as fait une thèse sur le sujet. True story.
6) Alors là je comprend pas. Non mais tant qu'à sortir des banalités, pourquoi ne pas dire "La copine en or n'est pas une meurtrière sociopathe". Je sais pas. Ça me semble un peu plus évident que "la copine en or ne pense pas à recevoir des cadeaux en priorité". Après, peut-être que vous parlez du courant philosophique qui défend que la matière prime sur l'esprit ? Dans ce cas-là je trouve que l'absence d'argument est assez gênante.
Et sinon c'est quoi les valeurs matérielles des femmes ? Parce que les valeurs non-matérielles, je pense que je saisi un peu. On l'a vu : on est intelligentes et sûres de nous, ok. Mais du coup c'est quoi les autres ?
Bon j'arrête de titiller, on a compris, on ne doit pas aimer les objets/les cadeaux. Donc en plus des injonctions précédentes on doit être assez fortes pour lutter contre la société de consommation dans laquelle on a grandi ? Après, statistiquement, on a plus de chance de gagner moins bien notre vie que notre compagnon (dans le cadre d'un couple hétéro hein) PARCE QUE nous sommes dévouées à "nos hommes", nos familles. Parce qu'on manque de représentation et qu'il y a tout un monde entre "dire" qu'une femme peut devenir présidente, cheffe d'entreprise, etc. et "montrer" des exemples concrets, contemporains et intégrés à notre société (pas ailleurs, loin (déso, j'ai essayé de faire un trio de "con" mais bon)). On reste majoritaires dans les emplois précaires, les mi-temps etc. Du coup plutôt que du "matérialisme" y a juste l'attente (légitime) que l'homme qui bénéficie d'une femme qui prend sur son temps à ELLE, pour s'occuper de LEURS enfants à eux deux, qui prend sur son temps à elle pour exécuter des tâches ménagères, qui a mis un frein à SA carrière pour accoucher d'un enfant ou suivre son compagnon dans une autre région/ville/pays remercie son épouse/sa copine, pour le temps qu'elle passe à se dévouer dans son rôle de copine.
Mais en fait on est censée se sacrifier pour que dalle ? On doit êtres récompensée par le sourire de notre compagnon ? Ça me fait penser à la caricature du serviteur qui récupère les miettes de repas et est censé être super heureux, alors que c'est lui qui a préparé le repas, la salle, la tenue de son seigneur, etc. Édifiant.
Et désolée mais c'est méga incohérent !! Vous promouvez le mensonge et les apparences dans le couple ! Donc en gros pour avoir des dîners, des restaurants et des cadeaux il faut cacher qu'on en a envie ? Mais si on n'est pas matérialiste (dans cette définition du matérialisme légère qui est souvent limitée aux femmes qu'on accuse d'être frivoles... ou nous a empêcher d'écrire des livres, de composer des morceaux de musique, d'avoir un compte en banque, de voter, d'être des représentantes politiques, d'avoir des responsabilités, de peindre autre chose que des fleurs, de transmettre nos connaissances des plantes et de la médecines (quand les hommes ont décidé que c'était leur domaine), on nous a internées à la révolution quand on a voulu participer à la révolte (parce qu'une femme qui s'arme ! Scandale ! Elle est forcément dérangée) pendant des siècles ET EN PLUS on n'a pas le droit d'être frivole et d'aimer les cadeaux... mais on a vraiment une vie pourrie en tant que groupe social) on n'aime fondamentalement pas les cadeaux matérialistes.
Donc si les mecs cherchent une femmes non-matérialiste, ils cherchent une femme qui n'aime pas recevoir des cadeaux et qui n'aime pas les témoignages matériels de l'attachement. Donc ils ne devraient pas offrir de cadeaux.
Ou alors ils cherchent une menteuse. Qui dit qu'elle n'aime pas ça mais qui adore ça. Et ils ont conscience qu'on ment.
Ou alors ils cherchent à être rassurés : non on ne les aime pas pour leur compte en banque mais pour autre chose (quoi ? Le paquet qu'ils ont entre les jambes ?). Mais s'ils ont besoin d'être rassurés c'est qu'ils ne sont pas sûrs d'eux. Du coup c'est pas des copains en or ?
Ce truc me donne la migraine.
7) C'est quoi se comporter "comme un homme" ? En quoi les hommes et les femmes sont deux choses bien à part ? (Faut savoir que c'est un débat super houleux entre scientifiques et sociologues, avec des scientifiques persuadés qu'il y a de grandes différences de nature entre les hommes et les femmes, d'autres qui n'en voit pas dont la source serait indubitablement naturelle - les sociologues sont partagés entre les 100% culture - : la nature n'a rien à voir avec nos développement genrés- d'autres qui proposent un 50/50, beaucoup qui se situent entre les deux, donc, Madame Martin, si vous avez la solution à ce débat, si vous avez des preuves irréfutables, dont la méthodologie d'analyse des résultats est infaillible, que les hommes et les femmes sont naturellement différents je vous invite prestement à vous orienter vers un laboratoire d'étude comportementale qui étudie le genre afin de mettre fin à ce débat, merci.).
En attendant les différences comportementales sont pour le moment partiellement expliquées par la biologie, et essentiellement pas le social : la culture dans laquelle on baigne.
Par nature il n'y a pas d'activités "de filles" et d'activités "de garçons". On considèrent que les activités qui prennent de la place dans l'espace sociale, qui nécessitent de la force physique (force reconnue - parce que porter des sacs de courses, des poussettes ou des enfants ça nécessite de la force, mais osef, c'est un truc de meuf), qui sont reconnues comme "intéressantes" et "importantes" pour la société sont des activités d'homme. Le reste, c'est des activités de femmes (celles qui ne sont pas très importantes : comme faire des soirées filles, se faire les ongles, jouer à la poupée (parce qu'apprendre à s'occuper d'enfant c'est vachement moins impressionnant qu'apprendre à taper dans un ballon, d'ailleurs les rétributions financières et symboliques associées à ces activités dans le monde des adultes en attestent)). Bon tout ça a été déjà très largement étudié, tout est très bien documenté, des tas d'hommes et de femmes ont étudiés ces questions-là (pêle-mêle : Elsa Dorlin, Haude Rivoal, Yves Raibaud, auteur de “La ville faite par et pour les hommes”, Claudine Cohen, enseignante-chercheuse, directrice d’études de la chaire « Biologie et société » à l’École pratique des hautes études et aussi directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, Francis Dupuis-Déri politologue, professeur à l’Université du Québec à Montréal, auteur d’une enquête précise et documentée : “La crise de la masculinité, autopsie d’un mythe tenace”, Thierry Terret, professeur des universités, historien du sport, auteur de "Sport, genre et vulnérabilité au XXème siècle.", évidemment Françoise Héritier, Elisabeth Badinter, l’ethnologue Marcel Maus ... et plein d'autres).
Et je vous envoi écouter le podcast "Les couilles sur la table" qui interroge les masculinités et la virilité. C'est nécessaire pour vous. En fait il faut enlever la virilité. La virilité se construit en exigeant des hommes qu'ils soient plus forts que les femmes (qui sont faibles, fragiles), en écrasant ces dernières si besoin est (et beaucoup en ressentent le besoin). La virilité c'est toxique. La virilité ça fait mourir une femme tous les trois jours en France parce que des mecs supportent pas qu'une femme les quitte. La virilité ça pousse des hommes à agresser des femmes. À les violer. Ça justifie leurs agressions homophobes (parce que pèse sur un homme homosexuel la suspicion de la pénétration alors que les personnes pénétrées sont les faibles (les femmes) pas les hommes qui ont une b*te (et tant pis pour les hommes hétéro qui aiment se faire pénétrer)). Ça justifie leurs remarques et les blagues sexistes qui nous mettent dans un sentiment d'insécurité permanent dont on a même plus conscience (on ose pas se balader seule dans la rue la nuit ! Sérieux !).
Les masculinités ça peut être cool, si ça inclue la considération qu'il n'y a pas de différences hiérarchiques entre les hommes et les femmes (même si les expressions de genres sont différentes (mais pas forcément)).
Y a des hommes qui n'aiment pas le sport. Qui n'aiment pas regarder les autres femmes (parce que bon sang ils ont conscience que ce sont des individus à part entière, pas des trophées, pas des objets, pas là pour leurs yeux (on est indépendantes, on a une vie à nous)). Y a des hommes qui aiment regarder d'autres hommes. Y a des hommes qui n'aiment regarder personnes (dans le sens lubrique du terme).
Et quand un homme regarde une femme pour se rincer l'oeil, c'est pas inoffensif. Ce regard a du sens. On le sait. On le croise tous les jours. Souvent on y fait même plus gaffe mais c'est CE regard qui justifie qu'on complexe tellement. Ça et les commentaires "pour notre bien" sur notre physique lancé par des connaissances ou de sombres inconnus dans la rue (ou un collègue, ou un patron). C'est pas innocent. C'est contrôlable. C'est pas parce qu'on répète en boucle que "les hommes sont comme ça" qu'il faut bêtement répéter ce genre d'inepties (en ensuite demander aux femmes d'ignorer le regard des hommes et de ne vivre que pour elles-mêmes alors qu'on baigne nous aussi dans ces discours qui nous apprennent que les hommes sont "naturellement" comme ça).
Et tout à l'heure vous promettiez aux femmes fidèles que les hommes leur rendraient la pareille - mais maintenant vous leur garantissez que les hommes se rinceront l'oeil... donc pourquoi faire des efforts sur la fidélité si ça n'est pas réciproque ?
8) Non. Juste non. Je respecte ses amis tant que ces derniers me respectent. Je les considère s'ils me considèrent. J'échangent avec eux s'ils m'écoutent en retour. Bref, principe équivalent. Être en couple ne signifie pas devenir un monstre à deux têtes et un seul coeur. En plus de dire à un homme qu'on n'est pas d'accord avec lui (voir, pour les plus courageuses, qu'il a tort) s'il traîne avec des mecs relous/pas sympas/sexistes/agressifs je ne vois pas pourquoi les femmes devraient apprécier ces individus.
Effectivement on n'a pas besoin de "faire partie" de tous les groupes d'ami·e·s (femmes comprises) de nos copains/conjoints. Parce que ce ne sont pas des idiots (sinon on ne serait pas avec eux), parce que ce ne sont pas des animaux (qui ne peuvent pas s'empêcher de nous tromper), parce que si on est en couple on est censé se faire confiance - sinon autant être seules, parce qu'on n'a pas forcément tous les mêmes centres d'intérêts, pas les mêmes histoires (on n'est pas né dans le même ventre donc bon, notre vie ne démarre pas au moment où on se rencontre mutuellement), etc. Et non, elle ne "doit pas" les aimer. On ne doit jamais aimer qui que ce soit. L'amour (ou l'amitié) ça ne s'exige pas. Ça vient comme ça, ou pas, ça se gagne et ça peut se perdre.
Tant qu'ils la respectent elle se doit de les respecter (parce que ce sont des individus, fin vous aurez compris la logique, à force) et dans une relation on n'a pas de "droit de regard" sur le carnet d'adresse de son copain ou de sa copine. Chacun traîne avec qui il/elle veut. Et aucun n'impose à l'autre de traîner avec ses potes si le courant ne passe pas. Alors ouais, on fait chacun des efforts parce qu'à priori il y a des chances de croiser les potes de l'autre de temps en temps mais on est toutes libres de refuser d'accueillir chez nous, dans nos appartements, nos maisons, des mecs grossiers, des mecs sexistes, des mecs insultants. On est libre de refuser d'en inviter certains à notre mariage ou à nos anniversaires, même si c'est les meilleurs potes de notre mec. À un moment c'est aussi aux potes de s'adapter, leur BFF s'est trouvé une meuf qui supporte pas les blagues misogynes ? Bah ils n'en font pas en sa présence (en vrai, arrêtez les mecs, vous êtes des tâches quand vous faites ça). Il s'est trouvé une femme qui ne veut pas sortir tard le soir et ça les saoul ? C'est pas à elle de s'adapter. C'est sa vie. Les choix du mec ont des conséquences directes ou à long terme sur sa vie à elle, pas sur ses potes.
Et non, on n'est pas là pour la popote pour la bande de mecs qui viennent squatter à la maison en fait. Si on les apprécie et qu'on a envie de faire une partie du repas, soit, mais si c'est pour ensuite aller au cinéma pour les "laisser entre mecs" je vois pas en quoi la copine en or devrait prendre sur son temps à elle (et sur ses finances à elle aussi du coup ?) pour leur faire "à grignoter". C'est des grands garçons (héhé) qui veulent des copines terre-à-terre et matures. Aucune personne terre-à-terre et mature ne fait le repas pour d'autres adultes alors qu'elle ne fera pas vraiment partie de l'événement. Sauf si c'est son taff (genre, rémunéré et gratifiant). Les mecs dont vous parlez sont des adultes, ils peuvent ouvrir un livre de recette ou un site internet et se faire à bouffer eux-mêmes. Particulièrement s'ils viennent squatter la maison d'un pote. Particulièrement si le mec est celui qui invite. C'est lui l'hôte, pas sa meuf dont ça n'est pas les potes qui viennent.
Le genre de fille qui fait à grignoter pour la bande de potes de son homme qu'elle s'est obligée à apprécier pour être une copine en or, c'est une femme soumise. C'est super pratique pour les mecs, ils ont une bonne à tout faire, qui ne les contredit jamais, qui les brosse toujours dans le sens du poil, qui leur donne la sensation d'être intelligent (parce que s'interdire de contredire quelqu'un ça n'est pas de l'intelligence et ça ne rend pas intelligent, ça rend idiot et bouffi d'orgueil). Mais là dedans, dans ce modèle super classique, rétrograde et réac, nous, les femmes, ont existe pas vraiment. On est dévouées. On s'est oubliées dans les intérêts de l'autres. Que ces intérêts soient intéressants et intelligent ou pas. Et votre texte participe de cette soumission.
9) Elle lui donne envie de s'améliorer ? Mais comment ? La copine en or ne contredit jamais son mec, la copine en or fait tout à sa place et ne lui demande pas de l'aider, la copine en or se débrouille seule pour être belle, elle est indépendante, sûre d'elle mais elle ne le montre pas et elle ment en prétendant qu'elle s'en fiche des cadeaux (mais elle a intérêt à démontrer sa profonde gratitude quand son copain lui en offre quand même) ... en quoi ça donnerai envie à quelqu'un de s'améliorer ?
Par contre ouais, c'est bien elle le sujet de la phrase : "Elle va faire ressortir le meilleur chez son homme.". C'est bien elle qui "fait", qui "agit". C'est elle qui, en ne le contredisant pas et en dévouant sa vie à son confort et ses priorités à lui, construira une espèce de créature de paille.
Et à quel moment on nous garanti que notre homme est déjà le meilleur ? Jusque là il n'a été que question de l'attitude que les femmes devaient avoir et des réflexes qu'elles devaient développer (parfois contre toute logique ou bon sens) : "Elle sera son soutien et lui donnera envie de devenir un homme encore meilleur qu’il ne l’est déjà.". A aucun moment pour être "une copine en or" il n'y a eu de point sur "le choix d'un mec bien". Parce que c'est ça aussi. Pour être une bonne copine, il faut déjà avoir un mec bien. Un mec respectueux, un mec allié du féminisme (qui considère donc que les hommes et les femmes sont tous des humains équivalent et qui a conscience que les femmes font face à des injonctions de merde et à des discours insultants/oppressifs quotidiennement). Pour pouvoir être une bonne copine (quoi que cela veuille dire), il faut pouvoir se développer soi-même, être à l'aise - pas être constamment renvoyée à ses échecs, blâmée pour ne pas avoir fait ceci/cela, accusée de ne pas être assez "comme ça".
Ça aurait dû être l'introduction à votre "guide pour devenir une copine en or" : "Ne cherchez à devenir une copine en or QUE si vous avez vous-même trouvé un mec en diamant", un truc du genre.
" Ainsi, l’homme se retrouve à penser à son avenir de manière responsable. Il commence à se sentir et à agir comme un adulte. " Mais... bon sang... je croyais que c'était lui le mec mature qui ne voulait pas sortir avec une gamine !! Y a un moment où ils redeviennent des gosses ? En fait ils cherchent des mamans ? C'est quoi le deal là ?
Et quand on veut être une copine en or quand on sort avec une femme ? Comment on fait ? Je taquine un peu parce que l'article inclue le spectre strictement hétéro-centré de ce guide-qui-pue-des-pieds en spécifiant "selon les hommes" (mais un article écrit par une femme, qui ne précise pas sa démarche théorique ou empirique pour découvrir toutes ces attentes ultra secret-défense des hommes).
Je m'excite alors que clairement cet article n'a quasiment pas de valeur, sans doute peu de lecteurs·ices et aucune pertinence mais je me rappelle avoir lu quantité de ce genre d'articles-poubelles quand j'étais ado et que ces articles m'avaient fortement marqués à l'époque.
Désolée, mais même si vous avez écrit cela sans trop vous poser de questions, même si vous ne cherchiez pas à faire polémique, ce truc est en ligne, disponible pour n'importe quelle lectrice francophone dans le monde et, ce faisant, ce truc est une insulte pour nous toutes.
Ce texte est une insulte pour toutes les femmes déjà parfaites qui ne rentrent pourtant pas dans vos cases bidons. Ce texte est une insulte pour toutes les femmes qui se sont données corps et âmes pour leurs copains/conjoints et qui se sont faites lâcher. Parce que ce que vous oubliez de préciser c'est qu'être une copine en or ne garantit pas - et ne garantira jamais - que les sentiments ne s'évanouiront pas. Parce qu'un couple en or c'est un couple libre qui ne s'impose pas des choses. Parce qu'heureusement un homme (ou une femme) aura toujours la possibilité de partir. Même si la femme s'est dévouée, même si elle a pris "soin de son corps et de son esprit". La seule chose qui reste c'est nous-même. C'est pour ça qu'il faut faire des choses qui nous font du bien à nous directement, et pas uniquement en fonction du prisme de la dévotion que l'on porte (ou que l'on est censée porter) à notre mec. Pas juste parce que c'est classe. Parce qu'à la fin, que cette fin survienne au bout de 6 mois de relation, 10 ans et 2 gamins, ou 40 ans de mariage, c'est notre vie à nous. C'est nous qui allons nous regarder nous-même dans le blanc des yeux pour faire un compte-rendu final de notre existence et que si ce compte-rendu se résume à "j'ai été une copine en or en me laissant bouffer par mon mec et mes gosses" ça sera à se donner des coups de désespoir. Ce texte explique partiellement pourquoi les femmes sont peu présentes dans les livres d'histoire (en plus de leur effacement, mais je vous renvoi vers les historien·ne·s qui ont longuement travaillé sur ce sujet) : à force de nous donner corps et âme à nos familles on n'avait plus le temps de mener des révoltes, de faire des découvertes et d'écrire des livres (quand on avait le droit de le faire... ce qui réduit les possibilités à que dalle).
Ce texte est un mensonge en ce qu'il prétend nous inciter à être libre tout en... nous expliquant quoi faire (de nos corps, de nos esprits et de notre couple).
Au jour où j'écris cette réponse, il y a 48 heures, le corps d'une femme a été retrouvée en Ile-et-Vilaine transpercé par deux balles de carabines. C'est son mari qui l'a assassiné. C'est la 16ème victime d'un compagnon ou ex-compagnon depuis le 1er janvier 2019. On ne nous apprend pas à nous protéger. On ne nous apprend pas à fuir. On nous apprend à culpabiliser et à nous dévouer corps et âmes.
Votre texte tue.
Araignée
Thursday 31st of January 2019
Vous faites un concours de l'article le plus mal écrit, sexiste et validiste possible ? Auquel cas vous allez gagner, c'est sûr !
Loya
Thursday 31st of January 2019
Point 10. Elle débranche son cerveau (elle n'en a pas vraiment besoin hihihi). "des trucs de fille" --> WTF ??? "Ainsi, l’homme se retrouve à penser à son avenir de manière responsable. Il commence à se sentir et à agir comme un adulte. Tout cela se produit pour une raison simple : elle." --> Donc les hommes célibataires resteront immatures toute leur vie faute d'avoir trouvé la parfaite mam... femme pardon ? Ben dis donc, il doit etre content George Clooney de s'être casé à 50 ans passés, il devait en avoir marre de jouer au bac à sable hihihi.