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Je Suis Célibataire : Être Célibataire Et Fier.e.

Je Suis Célibataire : Être Célibataire Et Fier.e.

Nous vivons dans une société qui nous impose des injonctions comme celle de la relation sérieuse, de la vie de couple hétérosexuelle.

Quand on est une femme célibataire, il est difficile de passer entre les mailles du filet (ou des filets !) de cette injonction au couple hétérosexuel.

Malheureusement, la pression sociale est bien quelque chose de réel qui peut se vivre très mal au quotidien.

La norme c’est de trouver le grand amour, c’est d’utiliser des sites de rencontre éventuellement pour y arriver, c’est de croire en l’âme-soeur, c’est que pour son bien-être et son développement personnel il faille être en couple hétérosexuel et être heureux.se en couple hétérosexuel.

Aujourd’hui, j’ai la forte impression que les relations amoureuses sont considérées comme les relations hiérarchiquement les plus importantes que les autres types de relations comme les relations familiales, amicales, professionnelles, de voisinage…

Comme s’il était un impératif pour tous et toutes de trouver le grand amour hétérosexuel pour la vie pour vivre heureux.se et avoir la vie amoureuse parfaite.

Si vous vous retrouvez à vous poser la question : ” pourquoi je suis célibataire ? “, c’est que vous êtes victime de l’injonction du couple, peut-être même sans vous en rendre compte.

jeune femme pensant

Le monde entier autour de nous est souvent là pour nous rappeler la norme, pour nous rappeler comment on est censé vivre, ce que l’on est censé, faire comment on doit se comporter, comment on doit manger, et bien sûr, on n’y échappe pas : comment on doit aimer.

Même l’amour, donc, est touché par l’injonction sociale normative.

Et cela a des conséquences sur nos désirs, sur nos envies, de nos choix, sur nos relations et la façon dont on les vit.

On s’évalue soi-même par rapport à cette norme patriarcale.

Or pour vivre ce que l’on a véritablement à vivre hors des normes sociales et des pressions sociales, il faut comprendre son histoire personnelle, son histoire familiales, ses besoins et comment les réaliser, avec qui.

La force des normes sociales est qu’elles pénètrent notre intimité. Nos choix se font sous une pression sociale sous-jacente.

Je commencerai par traiter de la notion du couple pour mieux comprendre l’injonction à la relation durable hétéronormée pour la vie et la remettre en question.

Enfin, il faut apprivoiser et développer la fierté d’être célibataire et pour cela il est nécessaire de revenir sur les émotions autour de la fierté.

Être en couple ou ne pas être en couple ? Revisite de la notion de couple

beau jeune couple posant dans ses bras

Il semblerait bien que, dans nos sociétés, la vie de couple soit la norme principale qui régit la façon de vivre l’amour ou parfois même de nombreux autres types de relations humaines.

Le relation amoureuse devient alors synonyme de relation de couple et semble ne pas tellement pouvoir se vivre sous d’autres formes que celle du sacro-saint couple.

Dans le couple normal, normatif ou normativisé – c’est-à-dire obéissant à la norme dominante -, il y a une relation de couple qui est une relation amoureuse hétérosexuelle, exclusive, hétéronormative, qui se voit donc composée d’un homme et d’une femme.

Depuis notre plus tendre enfance, nous nous imbibons constamment de cette norme ou plutôt nous sommes imbibé.e.s par cette norme.

Au départ, nous sommes tout à fait passifs mais une fois la norme intégrée, nous devenons des acteurs et des actrices actifs et actives, et nous ne faisons que reproduire la norme, ce qui la renforce.

La plupart d’entre nous a des parents dont l’un père et l’autre une mère, et même dans les cas où le couple de parents est homosexuel ou en tout cas queer, il reste bien souvent très exclusif ou monogame, c’est-à-dire que seulement deux personnes vivent la relation amoureuse.

L’Histoire du couple dominée par l’institution du mariage

couple de mariage main dans la main sur les fleurs

Il y a par ailleurs l’institution du mariage (et du divorce !) qui est toujours d’actualité et qui continue d’infuser dans les mentalités l’idée de ce que doit être le couple présenté comme heureux, le grand amour, la vie de couple sur le long terme, la relation saine (qui n’est en fait pas saine pour toutes et tous), elle se présente comme le ciment du couple.

Le mariage peut être véritablement problématique pour certaines personnes.

Le mariage organise des droits et des devoirs qui ne conviennent pas forcément à toutes et à tous.

Heureusement, la loi qui dicte le mariage – du moins en France mais aussi dans plusieurs autres pays – devient de plus en plus flexible et ouvre de nouvelles possibilités aux couples mariés.

Par exemple, il n’y a aucune obligation pour un couple marié de vivre sous le même toit.

Les personnes mariées peuvent tout à fait vivre séparément, chacun et chacune dans leur propre logement.

Même si le mariage s’ouvre aussi au homosexuels,, l’institution du mariage repose sur et met en scène le modèle du couple hétérosexuel, hétéronormé, monogame, qui lie un homme et une femme – qui sont par ailleurs des catégories biopolitiques faisant partie du système de domination patriarcal.

couple de mariage assis au bord du lac

Le mariage a donc été lui-même au service du maintien du système patriarcal et élitiste. Et il n’a pas toujours eu de rapport avec l’amour. Loin de là.

De nos jours, tout est (heureusement) un peu plus malléable.

Bien que, dans certaines sociétés, ce ne soit pas encore le cas, dans d’autres, il est possible de vivre ses histoires d’amour avec qui bon nous semble et de la manière qui nous plaise, sans institutions maritales ou autres types d’unions.

En théorie. Car en pratique, les schémas existants sont tellement acquis, acceptés et reproduits comme tels qu’il devient parfois très difficile de lutter contre eux dans sa propre vie privée et leur reproduction est souvent inévitable à moins de mettre en place un véritable processus de déconstruction active et collective.

Dans beaucoup de sociétés, et notamment dans les sociétés dites occidentales mais aussi celles dites orientales, l’Histoire du couple a tellement été marquée par le mariage hétéronormatif que malgré l’évolution du mariage et la libéralisation des moeurs, les normes maritales continuent d’avoir un grand poids dans nos pratiques.

le marié embrasse sa femme

Le mariage a par ailleurs, déjà dans les sociétés de la Grèce antique puis dans la société romaine, été réservé aux classes dirigeantes.

D’autres types d’unions existaient déjà mais elles étaient réservées à des unions considérées comme moins nobles, par exemple entre une personne de l’élite et un.e esclave ou un.e affranchi.e.

On peut par ailleurs penser par exemple à la façon dont le célibat et donc les célibataires sont d’une certaine manière stigmatisé.e.s ou marginalisé.e.s.

L’idée selon laquelle le fait d’être en couple est une condition pour être heureux ou heureuse est malheureusement, chez beaucoup, bien ancrée bien qu’elle soit fausse – ou du moins pas très convaincante ou non démontrée.

En effet, qu’est-ce qui garantit que la réalisation de l’idée du couple puisse rendre tout un.e chacun.e heureux.se ?

Et si le polyamour était une façon de vivre l’amour plus épanouissante pour certain.e.s ?

L’Histoire du couple a une grande portée sur nos modes de vie et nos choix de vie personnels mais la fatalité peut être éradiquée en procédant à une déconstruction des pressions sociales et par-là même à un recentrement sur son propre bien-être et par là-même sur le bien-être collectif.

Le (non-)lien entre le mariage et l’amour : un lien tiré par les cheveux

couple amoureux se regardant dans les yeux
Dans le Trésor de la langue française en ligne (TLFi), la première définition du couple est un :

” Ensemble de deux personnes unies par les liens de l’amour, du mariage. ”

Le couple serait composé de deux – exclusivité donc ! – personnes (youpi ! On ne mentionne pas la catégorie biopolitique !) qui s’aiment ou bien de deux personnes qui sont mariées.

Ici, on ne sait pas très bien quel est le lien entre l’amour et le mariage. Les deux concepts sont séparés par une virgule.

On ne sait pas s’il s’agit de soit l’un soit l’autre ou bien de façon interchangeable de l’un et/ou de l’autre. En tout cas, ces deux personnes sont unies par des liens.

Dans une deuxième définition, le TLFi décrit le couple comme étant un :

” Ensemble de deux personnes liées par un sentiment, un intérêt quelconque. ”

Le couple, ici, est alors composé de deux personnes qui partagent quelque chose ensemble, des sentiments, des intérêts, des projets communs.

Au sein du couple, il n’y a donc aucune obligation pour que le mariage ou l’amour soient présents.

couple tenant avec les doigts

On peut penser ici à un couple de danseurs.

Enfin, une définition intéressante du couple mentionnée par le TLFi :

” Dans un ménage, quand on s’entend bien, qu’on a très longtemps vécu ensemble, (…) on se sent liés par des sentiments profonds, une espèce d’entente sans explications, intérieure, inconsciente, (…) C’est ça qui fait qu’on forme un couple.

R. MARTIN DU GARD, Confidence africaine, 1931, p. 1122. ”

Dans la description du couple ci-dessus, la notion de couple serait beaucoup plus fluide voire fortement imperceptible et elle ne nécessite pas d’institution comme celle du mariage pour la faire exister ou pour qu’elle existe ou soit tout simplement.

Le couple dans ce cas existe du fait qu’il forme un ménage qui vit regroupé, du fait qu’il connaît une dynamique bien maîtrisée, qu’il connaît une très bonne entente, qu’il a passé du temps ensemble, qu’il y a des émotions et des sentiments très forts, et qu’il n’y a plus besoin de mots pour se comprendre.

Tout fonctionne comme si tout allait de soi.

Le couple dans ce dernier extrait semble être une alchimie; le résultat d’une certaine gestion du vivre ensemble où probablement brûle la flamme de l’amour.

Flamme qui est nourrie par les partenaires et le ménage qu’ils ont mis en place.

couple heureux couché dans son lit et parler

On remarque tout de même – par exemple dans la première définition du couple dans le TLFi – un lien qui est fait entre l’amour et le mariage.

Il s’agit en fait d’une pure romanticisation de l’institution du mariage.

Le mariage a longtemps servi des intérêts familiaux, patriarcaux voire même nationaux. Cela a aussi principalement pendant longtemps concerné et servi seulement les familles les plus puissantes, les plus riches, les plus ” nobles “.

Le mariage était une affaire d’élite. C’était une union qui servait des intérêts politiques.

Ces affirmations sont confirmées par le philologue et historien Jean-Claude Bologne, invité sur France Culture dans l’émission Matières à penser de Rémi Frydman, le 17 septembre 2018 :

” Dans tous les modèles de l’Antiquité on ne propose pas le mariage à tous de la même façon.

On propose le mariage légitime (la forme la plus stable et la plus solennelle du couple) à des jeunes femmes de bonnes familles auxquelles il serait absolument impossible de proposer un concubinage ou une forme dévalorisée d’union.

Alors qu’aujourd’hui tous les modèles de couples peuvent être proposés à tous les partenaires possibles. ” (Jean-Claude Bologne, 17 septembre 2018)

On comprend alors que le mariage a évolué et qu’on a permis sa démocratisation et sa popularisation car à l’Antiquité, il fallait, par exemple, être une jeune femme ou un jeune homme de bonne famille pour avoir droit à la légitimité du mariage.

Le (non-)lien entre le mariage, l’amour et la sexualité existe-t-il ?

homme, étreindre, femme, et, baisers, dans, chambre
Par ailleurs, l’amour et la sexualité dans le couple (marié) n’ont pas toujours été des évidences :

” Il faut attendre le 16e siècle pour que l’on reconnaisse que le plaisir faisait partie de cette amitié conjugale et du simple témoignage de l’amour qui régnait au sein du couple. ” (Jean-Claude Bologne, 17 septembre 2018)

Le mariage, jusqu’au 16ème siècle, était donc seulement considéré comme une union légale, officielle, légitime. Un arrangement collectif.

La sexualité et le plaisir sexuel, on n’en parlait pas – évidemment les intérêts du mariage étaient carrément ailleurs – alors qu’ils sont des éléments-piliers importants de l’écologie saine du couple et de la vie du ménage.

Avec cette très brève mention de l’Histoire du mariage, on comprend que l’imaginaire du couple heureux s’est formée dans un certain cadre et que les individus ont calqué leur manière de penser et de vivre le couple et de manière plus générale l’amour à travers ce moule hétéronormée, élitiste et patriarcale.

Or sur le plan individuel, il n’est en aucun cas nécessaire d’être en couple pour être heureux ou heureuse. À chacune et à chacun d’explorer son bonheur dans l’amour !

Être en couple, est-ce toujours compatible avec son propre bien-être ?

jeune couple s'embrassant au coucher du soleil

Comme mentionné précédemment, la plupart d’entre nous a en tête le fait qu’être célibataire est à éviter, c’est perçu socialement comme quelque chose de négatif.

On nous rabâche plus ou moins implicitement que pour être heureux ou heureuse, il faut être en couple.

Il faut trouver LA personne avec qui faire sa vie et vivre jusqu’à la mort. La pression sociale est parfois très forte.

Et plus on vieillit et plus elle se fait sentir.

Les collègues autour qui commencent à construire leur propre couple puis le propre famille, les ami.e.s qui se marient et les petites remarques par-ci par-là si soi-même on n’avance à leur rythme en ce qui concerne les relations amoureuses et familiales.

Ces représentations ont en fait été forgées par des siècles et siècles de domination d’un système patriarcal.

Le capitalisme y trouve d’ailleurs son compte dans la stigmatisation du célibat et il permet à certains et à certaines de se remplir les poches avec par exemple des applications de rencontres très populaires comme Tinder – qui, au final, sont en fait des applications qui remplacent les rencontres dans les bar…

Il n’y a pas vraiment de bonnes raisons pour justifier la nécessité de la vie de couple comme objectif de vie et qui est en fait complètement fantasmée.

Être en couple ne va pas du tout de soi. C’est une construction, un ” simple ” modèle social. Ça ne devrait surtout pas être un but en soi.

Les manières de vivre l’amour sont tellement plus diverses qu’on ne peut le croire.

couple dans ses bras assis dans la nature

L’amour a de multiples formes, elles sont infinies, et il n’est pas obligatoire qu’il soit vécu uniquement à deux, et exclusivement entre un homme et une femme.

Tomber amoureux ne se décide pas. Ça ne se contrôle pas. Ça arrive, tout simplement. Et quand ça arrive, mieux vaut avoir les outils pour vivre une relation saine.

En revanche, la manière de vivre l’amour devrait être incontestablement une liberté, un choix personnel et individuel (et non collectif !).

Car chaque relation est unique et a besoin de s’exprimer sous sa propre forme.

Forme qui est découvrir puisqu’aucune relation ne peut entrer dans un moule préconçu et s’épanouir dans ce même moule.

Il existe sans doute des personnes (très) amoureuses où le couple vit son amour d’une manière très normée mais il est certain que cette norme ne rende pas tous les individus heureux.

Pour être heureux et heureuse en amour, dans une relation amoureuse, les personnes engagées devraient pouvoir décider ensemble des conditions de vie de la relation.

Elles devraient pouvoir avoir la totale liberté de moduler leurs désirs de vivre la relation.

La pratique du consentement est ici plus que centrale. Arriver à accepter les libertés de l’un.e et de l’autre est un idéal à atteindre.

Chacun et chacune doit pouvoir avoir la possibilité d’exprimer ses propres besoins, ses envies, ses limites, ses peurs, ses doutes, ses souhaits.

Et ceux-ci devraient pouvoir être respectés dans leur totalité.

couple romantique grillage avec des lunettes en plein air

Sans quoi, la relation ne peut continuer sainement et peut être ressentie comme injuste voire invivable pour les personnes impliquées.

Le bien-être devrait être au centre de l’attention. Le bien-être des partenaires ainsi que le bien-être de la relation. L’idéal est d’arriver à un équilibre qui convienne à chacun et à chacune.

Être en couple n’est pas une fin en soi. Il n’y a aucun mal à vouloir explorer d’autres modalités de l’amour. Rien ne doit être prédéfini.

Tout doit être partagé et exprimé. L’ouverture et la déconstruction permanente est la clef d’une relation humaine réussie.

Mais cela n’est pas suffisant. Il s’agit de plus de savoir véritablement écouter de manière active puis de transformer l’écoute en améliorations, en actions et en modifications.

Aimez-vous ! Prenez soin de vous, faites de votre bien-être votre priorité numéro une !

Comme l’exprime l’artiste finlandaise Emmi Valve, autrice de bande-dessinée, dans sa très belle bande-dessinée Armo (La Grâce) (2017), s’aimer soi-même est vital, c’est tout ce qu’on a et c’est la mission de chacun et de chacune d’entre nous.

L’expérience de l’amour est purement individuelle et personnelle et si on ne s’aime pas soi-même elle est impossible à partager avec les autres et à mettre en place des relations humaines saines, justes et épanouissantes.

Être en couple vs. le polyamour

homme, baisers, femme consciente
Et si, après tout, le couple ce n’était pas votre truc ?

Et si après plusieurs relations amoureuses normées par l’idée et l’image du couple, vous ne trouviez toujours pas votre épanouissement dans l’affaire ?

Et si vous essayiez d’autres formes amoureuses ou tout simplement relationnelles ?

Il est bien sûr compliqué de passer d’expériences amoureuses exclusives à des expériences amoureuses plus ouvertes comme celles du polyamour.

La plupart d’entre nous est tellement éduquée à l’exclusivité amoureuse que cela peut être très douloureux d’expérimenter les formes plus libres de l’amour.

Il s’agit d’une tout autre éducation mais qui vaut le coup d’être explorée voire appliquée.

Souvent, on pense que le polyamour c’est une sorte de grand n’importe quoi où il est possible d’avoir plusieurs partenaires, comme bon nous semble.

Bien au contraire, le polyamour est une forme respectueuse et consentante de l’amour. C’est être capable de vivre ses désirs amoureux avec honnêteté et sincérité.

C’est défier les normes de l’exclusivité pour approfondir son bonheur relationnel.

Comment être fier.e d’être célibataire ?

jeune femme souriante posant

Pourquoi a-t-on peur d’être célibataire ? Comme si c’était une malédiction.

Comme si la vie en couple était le mot de passe pour l’accès au bonheur éternel, pour voir tous les bonheurs vous tomber dessus.

Dans le podcast Émotions produit par Louie Média, il y a un épisode extrêmement bien fait au sujet de la fierté.

La fierté semble être une émotion vaste. Quelle est la dernière fois où vous vous êtes senti.e fier.e de vous-même ou d’une autre personne ?

Que cela dit-il de vous et de la société dans laquelle vous vivez ?

La fierté passe par les autres et par soi-même. Elle a lien avec le destin et les attentes sociales. La fierté est renforcée par la validation sociale.

Quand on ne colle pas aux attentes sociales, on peut voir la fierté extérieure disparaître. Il ne resterait alors plus que la fierté intérieure.

La confiance en soi, la sécurité interne et la fierté de soi sont des éléments indispensables pour avancer et vivre sa propre vie de la manière désirée par soi-même.

Il est important de s’accepter et de percevoir les forces que chaque personne a en elle-même.

La fierté a un rapport avec la vision que l’on a de nous-même.

Elle peut se penser individuellement en dehors de l’environnement mais elle a tout de même avec lien avec les autres et notre environnement.

belle femme regardant à distance

La fierté et la honte sont des émotions primaires. La fierté aurait deux facettes : une facette positive, l’estime de soi et une facette négative, l’orgueil.

Dans la fierté, il y a les notions historiques d’honneur et de dignité. La fierté repose sur des strates de conformité.

Dans nos sociétés, les individus ont de plus en plus de place pour leur singularité et leur individualité. Mais attention !

Il est bien perçu de se distinguer mais il y a certaines normes qui semblent devoir toujours être respectées.

La fierté est recherchée par une partie de notre bien-être. Le bien-être vient à la fois des accomplissements personnels et de l’appartenance à un groupe sociale.

Mais les injonctions sociales peuvent aller à l’encontre des accomplissements personnels.

Le meilleur moyen pour cultiver sa fierté dans ce cas, c’est d’aller à l’encontre de personnes qui aspirent aux mêmes accomplissements personnels. C’est l’empowerment.

Soyez fier.e de votre célibat. Le célibat ne plaît pas aux injonctions au couple hétérosexuel avec mariage et enfants, et soyez-en fier.e !

Le plus important est d’être en harmonie avec vous-même car vous serez malheureux.se d’essayer de continuer à accomplir des normes sociales.

Chacun.e a le droit d’exister hors de la norme.

Je Suis Célibataire Être Célibataire Et Fier.e.