Qu’est-ce que l’effet miroir ? Qu’est-ce l’effet miroir dit de vous ou de quelqu’un ? Qu’est-ce que l’effet miroir dit de votre développement personnel ?
L’effet miroir existe-t-il pour vous faire prendre conscience de l’importance de votre bien-être ? L’effet miroir est-il quelque chose qu’on peut toujours identifier ?
L’effet miroir peut-il permettre de prendre conscience et d’accroître l’estime de soi ? L’effet miroir est-il la meilleure expérience pour une meilleure connaissance de soi ?
L’effet miroir est-il vraiment notre propre reflet ?
De mon point de vue, vraiment prendre en compte l’effet miroir au quotidien est une manière de travailler sur soi et de lâcher prise dans tous les domaines de sa vie : dans sa vie privée, dans sa vie professionnelle, dans sa vie sociale…
L’effet miroir peut aussi engendrer de fausses croyances car c’est un sujet à la mode parmi les blogueurs et les coaches de vie tels que Géraldine Bergon.
Dans cet article, je parlerai de l’effet miroir selon mon expérience personnelle. Je partage avec vous le long chemin de prise de conscience sur lequel je marche toujours.
Qu’est-ce l’effet miroir ?
Pour moi, l’effet miroir est l’ensemble des attitudes, des réactions, des réflexes, des mécanismes, des émotions, des affectes et des sentiments, qui remontent à la surface et qui s’expriment en réponse à des attitudes, des réactions, des réflexes, des mécanismes, des émotions, des affectes et des sentiments venant d’une autre personne.
Cet ensemble qui s’exprime en soi ou en dehors est en quelque sorte un reflet de soi.
C’est souvent un processus très complexe dans lequel se mêlent des éléments internes et externes à soi parmi d’autres facteurs très difficiles à cerne seul.e
Il est cependant pas impossible de travailler sur l’effet miroir, à l’aide d’une psychothérapie par exemple, au moins dans un premier temps.
L’effet miroir peut faire souffrir, car il renvoie parfois les choses les plus négatives qui sont contenues en nous.
L’effet miroir peut au contraire rendre heureux.se dans des situations qui nous reflètent le meilleur de nous-même, la partie la plus positive et constructive.
Le plus difficile à comprendre dans l’effet miroir, c’est la différence entre d’un côté ce qui vient vraiment de soi et qui n’a rien à voir avec les autres, et de l’autre côté ce qui est provoqué par des éléments extérieurs et qui sont “mal” reçus par soi.
Ce n’est impossible pour personne de réaliser toutes ces choses. Il suffit de vraiment faire le tri et l’aide professionnelle d’un.e psychologue peut être très utile et fructueuse.
Pour ma part, j’ai commencé petit à petit à faire le tri dans tout cela, il y a de cela un an.
Ma confusion totale enclenchée l’effet miroir
Il y a un an, donc, j’ai commencé à me sentir extrêmement mal dans ma relation amoureuse. Je me sentais très mal mais en même temps je ne comprenais rien du tout de ce qui m’arrivait.
Je ne comprenais pas d’où ce mal-être venait exactement. J’étais toute pleine de négativité.
Je n’arrive pas à m’en sortir et cela me faisait encore plus souffrir car je ne comprenais pas l’origine de mes malaises et de mes mal-être.
Je suis entrée dans un tourbillon de négativité. Tout d’abord, je pensais que le problème ne venait que de moi, que c’était moi le souci.
Je culpabilisais de ne pas être assez bien pour mon partenaire. Je croyais vraiment que c’était moi qui clochait dans ma totalité.
Pourquoi suis-je comme-ci ? Pourquoi suis-je comme-ça ? J’étais stressée en permanence. Je me détestais. Je ne me supportais plus.
Je me haïssais. Je haïssais ma négativité permanente. Je détestais mon mal-être que je croyais sorti de nulle part.
Je détestais mon sentiment de ne pas me sentir à ma place avec mon partenaire. Et par-dessus le marché, je culpabilisais et je ne supportais pas ma culpabilité.
Bref, j’étais perdue. J’étais totalement paumée. Complètement désorientée. Je n’avais plus de repères.
Dans un deuxième temps, j’ai commencé à mettre la faute en partie sur mon partenaire. Je me mettais à me venger sur lui.
Je mettais à m’acharner sur lui. Sans vraiment savoir qu’est-ce qui venait de moi, qu’est-ce qui venait de lui.
C’était une sorte de mécanisme de défense mis en route automatiquement sans contrôle, sans filtre.
Et puis, ma vie a commencé à tourbillonner entre tristesse, désespoir, confusion, négativité, culpabilité, mal-être, malaises, incompréhension, perdition, peine, douleur.
Tout cela tacheté d’amour, de bons moments, de positivité. Mais l’île de la négativité n’a fait que grandir au point que je ne voyais plus d’autres solutions que celle de consulter une psychologue et d’entamer une thérapie pour comprendre mon état de désolation.
Tout cela a affecté ma vie, ma vie professionnelle, ma vie sociale.
J’ai découvert que je n’avais pas confiance en moi, que je n’avais pas confiance en les autres, que je n’avais pas d’estime de moi-même, comment alors avoir de l’estime pour les autres ?
En même temps, je me perdais en pensant que mon partenaire valait forcément mieux que moi.
C’est un peu comme ne pas savoir qui on est. La désorientation totale. Ne plus savoir ce qu’on veut vraiment.
Ne plus savoir quelles sont ses vraies envies. Ne plus savoir ce qui est vrai et ce qui faux. Ne plus connaître ni reconnaître son identité.
Cette perte des repères n’arrive pas par hasard. C’est qu’il y avait déjà toutes les conditions réunies pour qu’elle arrive et qu’elle a été enclenchée par une certaine situation et dans mon cas une relation amoureuse qu’on peut appeler toxique.
Je ne suis complètement innocente dans l’histoire. J’ai aussi ma part de responsabilité et il s’agit d’une très grande part.
Sortir de ma confusion totale enclenchée par l’effet miroir
La responsabilité donc. J’ai la responsabilité de rétablit ma bien-être. J’ai le devoir de travailler à trouver mon bien-être et à le maintenir.
J’ai la responsabilité du cultiver mon bonheur. J’ai le droit de vivre en paix avec moi-même et avec les autres.
Je dois oeuvrer à apprendre à grandir la confiance en moi-même et en les autres, l’estime de moi-même et celle des autres.
Pour cela, une psychologue m’aide à y voir plus clair, à séparer les grains, à comprendre mon fonctionnement, le pourquoi du comment, ce qui vient de lui, ce qui vient de moi, les moments dans lesquels j’existe, les moments dans lesquels je n’existe pas.
Petit à petit, je prends en confiance en moi, je construis mon identité, j’identifie mes désirs, mes envies, mes visions, mes idéologies, mon rythme, mes goûts.
C’est un travail douloureux et long. Cela demande des efforts mais c’est gratifiant et fortifiant.
C’est empouvoirant de pouvoir être capable d’identifier des émotions, des sentiments, des sensations et leurs origines. Il n’existe pas de baguette magique qui puisse opérer tout cela.
La magie, elle se trouve en chacun.e d’entre nous. Elle est interne. Là, elle nous attend à l’intérieur de soi.
Avec ce travail d’identification, je deviens de plus en plus sûre de moi, de plus en plus confiance en moi-même, j’apprends à me connaître, j’apprends à savoir ce qui fait partie de mon identité, ce qui n’en fait pas partie, ce qui pourrait faire partie de mon identité, ce qui ne pourrait pas faire partie de mon identité, ce que j’aimerais qui fasse partie de mon identité, ce que je n’aimerais pas qui fasse partie de mon identité.
C’est un choix. Un choix certes dicté dans une certaine mesure par les expériences de la vie dans toutes ses étapes, par des injonctions politico-économico-sociales.
L’identité est en permanence construction, déconstruction et reconstruction. Parfois elle s’exprime pleinement. Parfois elle est inhibée.
Il faut en être fière. C’est la seule manière de pouvoir avancer sainement dans la vie et avec les groupes de personnes qui nous font le plus de bien.
Voilà pourquoi dans une relation amoureuse dans laquelle l’effet miroir est très présent, l’amour ne suffit pas. Aimer, oui. S’aimer, oui.
Être aimé.e, oui. Mais il y a bien plus. Il y a les attentes, les rêves, les aspirations, les idéologies, les façons de faire, les sensibilités, les manières de fonctionner, les croyances, la communication, la hiérarchie des priorités dans la vie et tant d’autres choses.
Ce qui s’est passé pour moi, c’est que j’ai longtemps cru mettre de côté ce que j’aime le plus dans ma vie, j’ai cru pouvoir tout simplement m’ajuster sur mesure à la façon de faire de mon partenaire alors que c’est impossible.
Dans ces moments, je n’existe plus. Je m’oublie. Je me déteste d’autant plus et je me mets à le détester aussi.
C’est très dangereux de ne pas trouver l’harmonie dans une relation aussi forte de ce type.
L’amour, il est là sans aucun doute, mais ce qui en est fait est très toxique et nocif pour moi, pour nous, pour lui.
Je ne veux plus être aimée de la façon avec laquelle je suis aimée actuellement. Je veux être aimée comme j’en ai vraiment envie.
Je veux que dans relation amoureuse, il y ait un véritable partage, une prise en considération réelle de l’autre, une simplicité dans le quotidien, une attention aux mots de chacun.e, aux gestes de chacun.e, aux humeurs de chacun.e, aux difficultés de chacun.e, aux envies de chacun.e…
Je veux qu’aimer devienne la condition d’une symbiose entre des êtres sincères et authentiques.
Je veux que la parole n’ait plus peur de rien. Je veux que la parole prenne toutes les formes possibles et imaginables. Je ne veux pas de limites à la communication. Je veux une pratique de l’écoute, de la compassion, de la sympathie, de l’empathie, de la compersion.
L’amour pour moi c’est le partage, c’est la joie, c’est le bonheur, c’est la simplicité, c’est la vie.
L’effet miroir a en fait été pour moi un super point de départ pour tout d’abord me remettre en question et surtout pour mieux apprendre à me connaître et à me reconnaître, à assumer mes choix, à les comprendre, à me sentir bien avec eux, à grandir la confiance en moi, à apprendre à m’aimer en somme.
L’effet miroir et l’empouvoirement
L’effet miroir est l’occasion de prendre le temps de se focaliser sur soi, de se reconnecter avec si, profondément pour mieux se fortifier et s’empouvoirer.
C’est un outil d’empouvoirement à considérer et qui peut mener vers des voies très intéressantes.
En se déconnectant avec soi-même on se connecte avec sa propre érotique et ça, ça vaut de l’or.
Il me semble que les rêves ont un lien fort avec les fantasmes et les rêves érotiques ont certainement un lien fort avec le pouvoir érotique de chacun.e d’entre nous.
Pour l’actrice féministe noire Audre Lorde (1934-1992), dans son essai The Uses of Erotic, The Erotic as Power (1978) ” Les usages de l’érotique, l’érotique comme pouvoir “, le désir est une force créative pour un changement révolutionnaire.
Le désir féminin en particulier est trop souvent non exprimé et non reconnu alors même qu’il est l’énergie propice au changement.
L’érotique est une source de pouvoir et d’information qui a été retirée aux femmes. Pourtant la superficialité érotique a été gardée pour inférioriser les femmes.
Il est faux de penser que la suppression total que l’érotique dans la vie des femmes peut les rendre fortes. C’est une force illusoire car elle rentre dans un système de modèles de pouvoir masculins.
L’érotique, ce n’est pas du pornographique comme cela peut être pensé. L’érotique c’est le contraire du pornographique.
La pornographie c’est l’érotique sans âme, c’est les sensations sans les sentiments. L’érotique quant à elle, c’est quelque part entre le sens de soi et le chaos de nos plus forts sentiments.
L’érotique est un sens interne de satisfaction. L’érotique, ce n’est pas ce que l’on fait mais comment on le fait et comment on se sent quand on le fait.
En ressentant cette plénitude dans l’érotique, on peut alors commencer à la transposer aux autres domaines de la vie et tout faire pour l’atteindre. Le lit peut alors devenir un lieu d’empouvoirement.
On apprend aux femmes à séparer le sexe des autres domaine de leur vie, comme si l’érotique ne pouvait que se déployer dans le sexe.
Tout cela, parce que une femme empouvoirée est perçue comme dangereuse.Faites-vous partie de ces femmes qui n’aiment pas par exemple leur travail ?
Ou qui n’aiment pas ce qu’elles font ? Mais qui continuent de répéter – comme ma mère le fait – que dans la vie on ne peut pas tout aimer, qu’il y a des choses auxquelles on doit se forcer…
Le système capitaliste, qui définit le bien en termes de profits et non en termes de besoin humains, retire la valeur érotique du travail ainsi que son pouvoir érotique, son charme et sa plénitude.
Pour Audre Lorde, c’est comme aveugler un.e peintre et lui demander d’améliorer son travail et de s’y épanouir. C’est non seulement impossible mais profondément cruel.
En tant que femmes, il est nécessaire de redonner à tous les aspects de la vie leur qualité.
Le mot érotique vient du grec éros qui fait référence à la personnification de l’amour dans tous ses aspects.
Audre Lorde utilise le mot érotique en tant qu’assertion de force de vie des femmes, d’énergie créative empouvoirante, que connaissance et utilisation dans notre langage, notre histoire, notre danse, notre amour, notre travail, nos vies.
Tout comme on a tenté de rendre le pornographique synonyme de l’érotique, on séparer souvent le spirituel (psychique et émotionnel) du politique.
De la même manière, on tente de séparer l’érotique du spirituel. Le spirituel devient dénué de sexualité. Or tout cela est inséparable. Et peut-être que justement nos rêves érotiques nous le rappellent.
L’érotique est la nourrice de nos connaissances les plus profondes. L’une des fonctions les plus importantes de l’érotique, c’est le partage avec une autre personne.
Le partage de la joie sous toutes ses formes qui réduit les différences entre les personnes. On peut aussi partager avec soi-même en se connectant profondément avec soi-même.
Chacun.e a une capacité profonde de joie qui n’a rien à voir avec les institutions en place comme le mariage ou l’Église.
L’érotique peut devenir cette loupe à travers laquelle tous les aspects de notre vie peuvent être vécus. L’érotique est le noyau interne de chacun.e.
Quand on vit hors de nos orientations érotiques internes, nous sommes limitées par l’extérieur qui ne se base pas sur des besoins humains, encore moins sur des besoins individuels.
Quand on est en contact avec l’érotique, on devient moins capable d’accepter d’être dénuée de pouvoir.
Il faut en outre distinguer entre le partage du pouvoir des sentiments des un.e.s et des autres et l’utilisation (sans consentement) des sentiments des un.e.s et des autres.
Dans nos sociétés anti-érotiques, l’érotique doit reprendre sa place pour l’opération d’un changement créatif.
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