Chaque fois que je pense à toi, j’ai des frissons dans le dos qui me rappellent toute cette horreur.
Et qui me rappellent que quelque chose que l’on croit être magnifique, peut se terminer de la pire manière qui soit.
Comment ai-je pu être aussi aveugle ? Était-ce vraiment ma faute ? Non, je n’irai pas jusque là.
T’aimer fut une torture.
Ne roule pas des yeux à présent, car, tu sais très bien que ce que je dis est la vérité.
Ce jeu auquel tu jouais constamment avec moi a rendu mon cœur confus ainsi que mon esprit, et je ne savais jamais vraiment si tu m’aimais ou si tu me méprisais du fond du cœur.
T’aimer fut perturbant.
Tous les matins, tu te réveillais plein d’affection et d’amour pour moi, tu semblais tellement reconnaissant de m’avoir dans ta vie, et je me sentais vraiment aimée et appréciée.
J’étais la seule et unique personne au monde à tes yeux, le matin.
Tu étais de capable de parler pendant de heures entières combien tu étais reconnaissant de m’avoir et combien tu avais eu de la chance de m’avoir rencontré. Mais le soir, tout cela changeait.
La nuit, je ne savais jamais où tu étais. Tous mes appels tombaient sur ta messagerie et mon cœur éclatait en mille petits morceaux quand tu ne rentrais pas à la maison à l’heure où tu étais censé le faire.
Le problème avec moi, c’est que je pensais que tu changerais, ou plutôt que la personne que tu étais le matin était en fait le vrai toi.
Il m’aura fallu beaucoup de temps avant d’avoir réalisé que tu te servais des matins comme d’un moyen pour me garder accrochée, pour te faire pardonner et pour me rappeler pourquoi j’étais tombée amoureuse de toi au départ.
T’aimer ne fut jamais facile.
J’ai toujours eu l’impression que je n’étais pas assez, même si j’essayais de me persuader du contraire.
Je me disais que tout ce que j’avais vu dans tes yeux était seulement ce que j’avais envie de voir, et que tes actions étaient quelque chose de complètement différent.
Maintenant, je vois que j’étais tout simplement aveuglée par l’amour que je ressentais pour toi. Je n’arrivais pas à voir ce qui se trouvait juste devant moi.
T’aimer fut un vol de courte durée.
À un moment donné, j’ai cru que j’avais réussi à conquérir le monde et que tu étais la personne spéciale et unique qui m’était destinée. J’ai cru que tu étais la personne qu’il me fallait.
J’ai vraiment cru à un moment donné que tu étais celui qui allait m’aider à guérir toutes mes blessures et celui qui ne permettrait plus jamais à ce que mon cœur soit brisé.
Mais, quand tu m’as coupé les ailes et que je me suis écrasée par terre, j’ai finalement réussi à voir que rien de ce que j’avais imaginé n’était vraiment la vérité.
Tu t’es servi de moi.
Mon amour ne signifiait rien pour toi. Tu voulais simplement que je sois là, pour éviter de te sentir seul.
Mais chéri, laisse-moi te dire ceci : t’aimer n’était rien d’autre qu’une véritable torture.
Mon cœur se brisait un peu plus à chaque fois que j’essayais de le convaincre qu’il n’y avait rien de mal à t’aimer, et à présent, je ne sais même pas si je pourrai un jour me pardonner le fait d’avoir été aussi aveugle.
T’aimer fut une leçon pour moi.
T’aimer m’a appris que l’amour ne devrait jamais censé être unilatéral.
Et, qu’au lieu de cela, l’amour implique toujours deux personnes qui sont prêtes à travailler sur quelque chose de magique.
L’amour ne devrait jamais être douloureux ni triste. L’amour est censé être facile et ne devrait jamais faire souffrir.
L’amour devrait remplir nos poumons de joie lorsqu’on voit la personne que l’on aime, et cela ne fut pas quelque chose que j’avais obtenu avec toi.
Je n’ai jamais eu ce genre d’amour facile avec toi.
Même si cela puisse te sembler rude, permet-moi d’être honnête : je mérite bien plus que des textos ou des appels sans réponse. Je mérite des explications. Je mérite que l’on m’offre du temps.
La liste semble longue, mais je suis une femme qui sait ce qu’elle veut et je sais combien je me suis donnée à cette relation. C’est pourquoi j’ai le droit de réclamer ce que je mérite.
Mais tout cela est enfin terminé.
Toutes ces nuits passées seule à attendre que tu rentres à la maison, toutes ces fois où je t’ai supplié de me parler et de me dire ce que j’avais fait de mal, toutes ces fois où j’ai pensé que je n’étais pas assez, tout cela est enfin terminé.
Cette torture est enfin finie.Regarde-moi bien maintenant, pendant que je suis en train de faire mes valises.
Ne vois-tu pas ce que tu as perdu ? Tu as perdu une femme qui t’a vu à ton pire et qui était restée malgré tout, une femme qui était prête à conquérir le monde avec toi.
Tu as perdu une femme qui t’a aimé de tout son coeur. Tu m’as perdu moi.
Tu m’as perdu à cause de ta bouche pleine de mensonges et de tous ces jeux que tu as joués. Tu m’as perdue parce que tu n’as pa su comment traiter une femme correctement.
Au moins, j’ai su reconnaître à temps que les choses étaient devenues hors contrôle et c’est pour cela que je te quitte.