Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry est un roman philosophique et un grand classique moderne de cet aviateur et écrivain français qui a été publié avec ses propres illustrations en 1943.
Ce conte adapté pour les enfants raconte l’histoire d’un petit bonhomme, le petit prince, qui parcourt l’univers en acquérant la sagesse.
Le Petit Prince de St Exupéry dresse un portrait peu flatteur des grandes personnes comme étant désespérément étroites d’esprit.
Alors que, l’enfant, qui est le rôle principal de l’histoire, accède à la sagesse par l’ouverture d’esprit et la volonté d’explorer le monde droit devant soi et en lui-même.
Le thème principal de la fable s’exprime dans le secret que son nouvel ami, le renard, dit au petit prince : « Ce n’est qu’avec le cœur qu’on peut voir juste : l’essentiel est invisible à l’œil. »
Cette nouvelle a été traduite dans des centaines de langues et s’est vendue à quelque 200 millions d’exemplaires dans le monde, ce qui en fait l’un des livres les plus vendus de tous les temps.
Découvrez pourquoi les belles citations du Petit Prince restent tout simplement ancrées dans les têtes des grands et des petits de génération en génération.
Inspirez-vous de ces belles citations sur les étoiles, l’humanité, l’amour et l’amitié qui ne manqueront pas de vous toucher au plus profond de votre être.
Citations célèbres du Petit Prince sur les étoiles
« – Des millions de quoi ?
Le businessman comprit qu’il n’était point d’espoir de paix :
– Millions de ces petites choses que l’on voit quelquefois dans le ciel.
– Des mouches ?
– Mais non, des petites choses qui brillent.
– Des abeilles ?
– Mais non. Des petites choses dorées qui font rêver les fainéants. Mais je suis sérieux, moi ! Je n’ai pas le temps de rêvasser.
– Ah ! Des étoiles ?
– C’est bien ça. Des étoiles.
– Et que fais-tu de cinq cents millions d’étoiles ?
– Cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente-et-un. Je suis sérieux, moi, je suis précis.
– Et que fais-tu de ces étoiles ?
– Ce que j’en fais ?
– Oui.
– Rien. Je les possède.
– Tu possèdes les étoiles ?
– Oui.
– Mais j’ai déjà vu un roi qui…
– Les rois ne possèdent pas. Ils règnent. C’est très différent.
– Et à quoi cela te sert-il de posséder les étoiles ?
– Ça me sert à être riche.
– Et à quoi cela te sert-il d’être riche ?
– À acheter d’autres étoiles, si quelqu’un en trouve.
Celui-là, se dit en lui-même le petit prince, il raisonne un peu comme mon ivrogne.
Cependant, il posa encore des questions :
– Comment peut-on posséder les étoiles ?
– À qui sont-elles ? Riposta, grincheux, le businessman.
– Je ne sais pas. À personne.
– Alors elles sont à moi, car j’y ai pensé le premier.
– Ça suffit ?
– Bien sûr. Quand tu trouves un diamant qui n’est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n’est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter : elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n’a songé à les posséder. »
« Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! »
« Tous les hommes ont des étoiles, mais elles ne représentent pas les mêmes choses pour différentes personnes. Pour ceux qui sont voyageurs, les étoiles sont des guides. Pour d’autres, elles ne sont que des petites lumières dans le ciel. Pour d’autres, qui sont des érudits, elles sont des problèmes. Pour l’homme d’affaires, elles sont symbole de richesse. Mais, toutes ces étoiles sont silencieuses. Toi, toi seul, tu auras les étoiles comme personne d’autre ne les a. »
« Il y a de la douceur
dans le rire de toutes les étoiles….
Et dans les souvenirs de ceux que nous aimons. »
« Les étoiles sont belles, à cause d’une fleur que l’on ne voit pas… »
« Le petit prince s’assit sur une pierre et leva les yeux vers le ciel :
– Je me demande, dit-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. »
« Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit : « Ma fleur est là quelque part… » Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! »
« Il but, les yeux fermés. C’était doux comme une fête. Cette eau était bien autre chose qu’un aliment. Elle était née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l’effort de mes bras. Elle était bonne pour le cœur, comme un cadeau. »
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Citations de Antoine de Saint Exupéry sur l’humanité
« Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. Elles ne vous disent jamais : « Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu’il préfère ? Est-ce qu’il collectionne les papillons ? » Elles vous demandent : « Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ? » Alors seulement elles croient le connaître. »
« Tous les adultes ont été des enfants… mais peu d’entre eux s’en souviennent. »
« Où sont les hommes ? Reprit enfin le petit prince. On est un peu seul dans le désert…
– On est seul aussi chez les hommes, dit le serpent. »
« Les hommes, dit le petit prince, ils s’enfournent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu’ils cherchent. Alors ils s’agitent et tournent en rond… »
« Le plus beau métier d’homme est le métier d’unir les hommes. »
« Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup. »
« Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent, dit le petit prince. Ils perdent du temps pour une poupée de chiffons, et elle devient très importante, et si on la leur enlève, ils pleurent… »
« Cependant, c’est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C’est, peut-être, parce qu’il s’occupe d’autre chose que de soi-même. »
« Pourquoi bois-tu ? – Lui demanda le petit prince.
– Pour oublier, répondit le buveur.
– Pour oublier quoi ? – S’enquit le petit prince qui déjà le plaignait.
– Pour oublier que j’ai honte, avoua le buveur en baissant la tête.
– Honte de quoi ? – S’informa le petit prince qui désirait le secourir.
– Honte de boire ! – Acheva le buveur qui s’enferma définitivement dans le silence.
Et le petit prince s’en fut, perplexe. »
« Le petit prince avait sur les choses sérieuses des idées très différentes des idées des grandes personnes. »
« Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. »
« J’ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n’a pas trop amélioré mon opinion. »
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Courts extraits philosophiques du Petit Prince
« Il n’y eut rien qu’un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable. »
« J’ai appris, dit le Petit Prince, que le Monde est le miroir de mon âme… Quand elle est enjouée, le Monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le Monde lui semble triste. Le Monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, c’est tout. »
« Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
– S’il te plaît… Apprivoise-moi ! Dit-il.
– Je veux bien, réponds le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
– On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! »
« Qu’est-ce que signifie apprivoiser ? C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie créer des liens. »
Que faut-il faire ? – dit le petit prince. Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, sur l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. »
« Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. »
« Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé…»
« Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. »
« Et quand ta peine sera consolée (le temps apaise toutes les peines), tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, donc, pour ce plaisir… Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel ! Tu leur diras alors : “Oui, les étoiles me font toujours rire !”. Puis ils te prendront pour un fou. Ce sera un bien piètre tour que je t’aurai joué… »
« Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure de son départ approcha…
– Ah, dit le renard, je vais pleurer.
– C’est ta faute, dit le petit prince. Je ne t’ai jamais voulu aucun mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
– Oui, c’est vrai, dit le renard.
– Mais maintenant tu vas pleurer ! – dit le petit prince.
– Oui, c’est juste. – dit le renard.
– Alors cela ne t’a servi à rien !
– Ça m’a fait du bien – dit le renard, à cause de la couleur dorée des champs de blé. »
« Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai ; je découvrirai le prix du bonheur !
Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… Il faut des rites. »
« Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer. »
« Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit : ” Ma fleur est là quelque part…” Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important ça ! »
« Elle a répandu son parfum et son rayonnement sur moi. Je n’aurais jamais dû la fuir… J’aurais dû deviner toute l’affection qui se cachait derrière ses pauvres petits stratagèmes. Les fleurs sont si inconstantes ! Mais j’étais trop jeune pour savoir comment l’aimer… »
« Peut-être bien que l’allumeur est un homme absurde. Cependant, il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c’est comme s’il faisait naître une étoile de plus ou une fleur. Quand il éteint son réverbère, ça endort la fleur ou l’étoile. C’est une occupation très jolie. C’est véritablement utile puisque c’est joli. »
« Tu es belle, mais tu es vide… On ne pourrait pas mourir pour toi. Bien sûr, un passant ordinaire penserait que ma rose te ressemble. Mais ma rose, à elle seule, semble plus importante que vous toutes ensemble, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous-verre, puisque c’est elle que j’ai abritée derrière le paravent. Puisque c’est pour elle que j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois papillons). Puisque c’est elle que j’écoutais quand elle se plaignait, ou quand elle se vantait, ou même parfois quand elle ne disait rien du tout. Puisque c’est ma rose. »
« – Bonjour, dit le petit prince.
– Bonjour, dit le marchand.
C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire.
– Pourquoi vends-tu ça ? – dit le petit prince.
– C’est une grosse économie de temps, répondit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.
– Et que fait-on des cinquante-trois minutes ?
– On en fait ce que l’on veut…
“Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine…” »
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Citations Inspirantes Du Petit Prince
« On n’est jamais content là où l’on est. »
« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité. »
« Et maintenant, voici mon secret, un secret très simple : ce n’est qu’avec le cœur que l’on peut voir juste ; l’essentiel est invisible pour les yeux. »
« C’est une folie de condamner toutes les amitiés parce qu’une d’elles vous a trahi, de ne croire plus en l’amour juste parce qu’un d’entre eux a été infidèle. »
« Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une nouvelle force. Pour chaque fin, il y a toujours un nouveau départ. »
« Ce qui rend le désert beau, dit le petit prince, c’est qu’il cache quelque part un puits… »
« Les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur. »
« Les plus belles choses du monde ne peuvent être vues ou touchées, elles se ressentent avec le cœur. »
« Dans le désert, au crépuscule, on s’assoit sur une dune, on ne voit rien, on n’entend rien et cependant quelque chose rayonne en vous. »
« Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. »
« Connaître, ce n’est pas démontrer, ni expliquer. C’est accéder à la vision. »
« Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique. »
« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
« Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose… »
« Les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit. »
« J’ai le droit d’exiger l’obéissance parce que mes ordres sont raisonnables. »
« C’est un endroit si mystérieux, le pays des larmes. »
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