Je me suis toujours considérée comme une personne sensible. Je pleure facilement. Je pleure devant des films heureux ou tristes, lors de mariages, de concerts, de réunions et en écoutant de la musique.
La plupart d’entre nous se sentent mieux après avoir pleuré un bon coup, mais la question demeure : pourquoi est-il important de pleurer ? Et pourquoi parfois, on n’y arrive pas, même si on en a besoin ?
J’ai commencé à me demander toutes ces choses durant une période de deuil qui fut très difficile pour moi. En fait, moi, qui d’habitude pleurnichait à cause de tout et de rien, à l’enterrement de mon père, je n’avais pas versé une seule larme.
J’étais complètement accablée de l’avoir perdue, évidemment, et ce n’était même pas la question.
Mais, je me demandais ce que ça voulait dire quand on n’arrive plus à pleurer alors qu’à l’intérieur, on pleure de tout notre être ? Pourquoi je me sentais vide de l’intérieur ?
Eh bien, j’ai découvert que chez moi, c’était parce que le décès de mon père fut un traumatisme psychologique qui bloquait mes émotions de sortir, tout simplement parce qu’une partie de moi refusait d’accepter la réalité.
Alors, si vous n’arrivez plus à pleurer, pas de panique, vous n’êtes pas devenu un robot qui ne ressent plus rien. Il existe de multiples raisons qui peuvent expliquer ce phénomène.
Et surtout, il existe quelques conseils qui vous aideront à vous libérer de cette douleur à l’intérieur, que je partagerai avec plaisir avec vous.
Je Ne Peux Plus Pleurer, Suis-je Normale ?
La boule dans votre gorge grandit à mesure que vos émotions se rapprochent de la surface et pourtant… vous ne pouvez pas verser une larme. Vous sentez la piqûre derrière vos yeux, mais les larmes ne coulent pas. Vous ressentez un blocage émotionnel.
Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas quelque chose dont vous devez avoir honte.
Je connais très bien ce sentiment, mon corps pleurait à l’intérieur – mais à l’extérieur aucun signe de cela. J’étais sûre qu’il y avait un problème physique avec moi, puisqu’il m’était inimaginable de ne pas pouvoir verser de larme.
Je me demandais même si j’avais pleuré toutes les larmes de mon corps, peut-être que les êtres humains ont une quantité limitée de larmes dans la vie et qu’à force de pleurnicher, je les avais toutes utilisées ?
Étais-je normale de me sentir ainsi ? J’avais absolument besoin d’entendre que je n’étais pas la seule à vivre ce sentiment désagréable. Voici quelques témoignages de lectrices qui m’ont permis de comprendre que cela arrivait bien plus fréquemment qu’on pourrait le penser.
Quelques témoignages que j’ai reçus par courriel
1. « Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai pleuré. Quelques membres de ma famille sont décédés ces dernières années et je n’ai pas versé une seule larme.
Cela dit, il y a eu de rares occasions où j’ai beaucoup pleuré, mais elles sont rares et se produisent d’elles-mêmes. J’ai comme un blocage. Je sens vraiment qu’il y a un problème. C’est comme s’il n’y avait rien en moi et ça me fait peur. » – Lucie, 19 ans
2. « Parfois, je ressens un besoin irrépressible de pleurer, mais les larmes ne sortent pas, je ne sais pas pourquoi je ne peux pas simplement pleurer.
Lorsque cela se produit, je traverse un épisode dépressif pendant des heures ou quelques jours, j’ai l’impression de bloquer mes émotions. » – Courriel d’une lectrice qui a tenu à rester anonyme
3. « J’ai fait l’expérience de quelque chose de nouveau et cela me perturbe vraiment, alors je voulais juste m’en débarrasser et voir si quelqu’un d’autre a vécu la même chose. J’ai besoin d’aide. J’ai l’impression d’avoir perdu la capacité de pleurer.
Nous avons dû piquer notre chien de 16 ans et je n’ai pas versé une seule larme – même si j’en avais envie. J’ai l’impression que la seule émotion que j’ai, c’est le bla-bla. J’ai aussi l’impression d’avoir un poids invisible sur la poitrine. Je veux juste pouvoir pleurer quand je suis triste.
Ce n’est pas la seule fois où j’ai voulu pleurer, sans le pouvoir. Mais la perte d’un animal de compagnie est un événement important et je suis un peu effrayée de ne pas avoir pu pleurer. » – Dany, 26 ans
4. « Il y a deux semaines de cela, mon copain et moi avons rompu notre relation de 6 ans. Au début, c’était dur, je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps. Ce qui est normal, puisque je l’aime toujours. Je pleurais tous les jours, mais chaque jour un peu moins que le précédant.
Aujourd’hui, je cherche à pleurer, car je suis toujours bouleversée et que je sais que cela me ferait du bien. Mais je n’y arrive plus… J’ai l’impression d’être un monstre, car je ne ressens plus rien…
J’ai l’impression aussi de ne pas être normale, car je me sens vide et incapable de ressentir quelque chose. J’ai une boule qui se serre dans la gorge, j’ai ENVIE de pleurer, mais je n’y arrive pas… » – Margot, 30 ans
Après avoir lu ces touchants témoignages, une seule chose me venait à l’esprit : il faut que je trouve une solution !
Comment faire en sorte que ces larmes, enfouies quelque part au plus profond de nous-même, ressortent à la surface ?
Il n’était même plus tellement question de moi-même, je voulais à tout prix trouver un moyen d’aider tous ceux qui traversent ce profond mal-être. Mais avant de pouvoir aider qui que ce soit, il fallait d’abord que je trouve la raison pour laquelle j’avais perdu mon habilité à pleurer.
Pourquoi J’ai Cessé De Pleurer Du Jour Au Lendemain ?
Afin de découvrir ce qu’il m’arrivait, je me suis tournée vers un spécialiste. Nous avons eu quelques séances enrichissantes où nous avons ensemble passé en revue les événements passés de ma vie.
Finalement, il a conclu que la mort soudaine de mon père fut un traumatisme psychologique pour moi. Je n’y étais pas préparé et donc, ce fut un choc émotionnel.
Et quand on traverse un traumatisme, il n’est pas rare que nos émotions se bloquent et nous empêchent de pleurer.
Voici ce qu’il m’a dit lors de notre séance : « À partir du moment où une personne subit un traumatisme psychique, elle peut perdre la capacité de pleurer.
La raison en est généralement un mécanisme de défense psychologique visant à se protéger des sentiments désagréables, de manière consciente ou involontaire. »
Tout cela avait du sens pour moi. En fait, cela voulait dire que pour se protéger de la douleur, mon corps, d’une certaine manière, refusait de l’accepter.
Il a également ajouté : « Je constate ce phénomène très fréquemment chez mes patients qui n’arrivent pas à pleurer en période de deuil.
La bonne nouvelle, c’est que s’il est correctement identifié, ce problème est l’une des causes les plus faciles à traiter de l’incapacité à verser des larmes. »
J’étais contente de découvrir qu’il n’y avait rien d’inquiétant en ce qui concerne mon état, mais je voulais tout de même en savoir plus sur les autres raisons possibles.
En faisant des recherches approfondies, je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas beaucoup de données sur les raisons pour lesquelles certains n’arrivent pas à pleurer.
Ainsi, si vous espérez une seule réponse définitive à votre problème, je risque de vous décevoir, puisqu’il existe plusieurs raisons possibles pour lesquelles vous ne pouvez plus pleurer.
Voici ce que nous révèlent Ad Vingerhoets et Lauren Bylsma, deux spécialistes en émotions de renommée mondiale.
« L’incapacité à pleurer peut être dû à la dépression mélancolique, à l’anhédonie (la perte de la capacité à ressentir du plaisir), aux émotions accumulées, à la stigmatisation et à certains traitements médicaux. »
Grâce à leur article intitulé « The Riddle of Human Emotional Crying: A Challenge for Emotion Researchers », j’ai le plaisir de vous donner plus de détails sur chacune des raisons les plus courantes qui nous empêchent de pleurer.
1. La dépression mélancolique
La dépression mélancolique est un type de trouble dépressif majeur (TDM).
Elle se caractérise par des symptômes tels que le désespoir, des émotions plates ou l’absence d’émotions, un désintérêt pour le monde qui vous entoure et l’absence de réaction aux événements qui se produisent autour de vous.
Et lorsque vous ressentez peu ou pas d’émotions, vous pouvez vous trouver dans l’incapacité de pleurer. Cela semble logique : si vous êtes incapable de ressentir vos émotions, comment pourrez-vous produire une réaction émotionnelle ?
2. L’anhédonie
L’anhédonie est principalement un symptôme de la dépression, mais elle peut également être un symptôme d’autres troubles mentaux.
Dans d’autres cas, l’anhédonie n’est pas nécessairement un symptôme, elle peut survenir d’elle-même. Ce terme désigne la perte d’intérêt pour des activités auparavant agréables.
Si vous êtes aux prises avec l’anhédonie, vous pourriez également remarquer une incapacité à exprimer vos émotions. Les personnes atteintes d’anhédonie ont du mal à pleurer facilement ou ne pleurent pas du tout.
Si vous pensez que c’est votre cas, il est recommandé de demander l’aide d’un professionnel de la santé mentale.
3. Émotions bloquées
Quand on a du mal à se libérer de nos émotions, on a tendance à le mettre en bouteille comme stratégie d’adaptation. Cette mise en bouteille des émotions peut être intentionnelle au début, mais plus tard, elle peut devenir une action réflexe.
Vous finirez par ressentir un engourdissement émotionnel et, même si un événement tragique se produit, vous vous retrouverez dans l’incapacité d’exprimer vos émotions de la manière la plus élémentaire qui soit.
4. Stigmatisation et stéréotypes
Les facteurs sociaux peuvent également expliquer pourquoi vous ne pouvez pas exprimer ouvertement vos émotions en pleurant. Les pleurs sont une réponse réflexe à notre état émotionnel.
En grandissant, les attentes culturelles commencent à influencer nos actions, même les actions biologiques comme les pleurs.
Par exemple, si vous avez grandi en entendant que les pleurs sont un signe de faiblesse ou que « les hommes ne pleurent pas » ce type de stéréotype négatif peut influencer votre réaction émotionnelle.
5. Traitements médicaux
Les contraceptifs avec ou sans hormones, tels que les implants, la pilule ou le stérilet, peuvent avoir des effets sur votre humeur, vos émotions et votre sensibilité. Ainsi, les contraceptifs sont l’un des facteurs principaux qui affectent la capacité de pleurer des femmes.
Si vous êtes sous la pilule, je suis sûre que vous trouverez intéressante l’étude de l’Université d’Ottawa qui explique pourquoi certaines femmes développent des troubles de l’humeur après l’utilisation de contraceptifs oraux.
En outre, dans un interview, la Dr. Julie Holland indique que : « Sous l’influence des hormones, notre cerveau s’est développé de manière à avoir de l’intuition et à éprouver de l’empathie pour nos enfants, notre conjoint, notre entourage.
Or, les médicaments tels que les antidépresseurs nous empêchent de ressentir pleinement ces émotions et peuvent avoir des effets secondaires sur : notre capacité à pleurer, à ressentir de l’amour ou du plaisir. »
Comment J’ai Retrouvé La Joie De Pleurer
Les pleurs peuvent apporter une expérience cathartique lorsque vos émotions deviennent trop fortes. Or, si vous n’exprimez pas vos émotions, elles s’accumulent quelque part à l’intérieur dans une véritable « bombe à retardement ». Et quand elle explose, ça fait très mal.
De plus, refouler ses émotions peut avoir des conséquences sur votre santé physique.
« (…) ne pas arriver à exprimer ses émotions, “pleurer à l’intérieur” est très douloureux et peut se traduire par des somatisations (céphalées de tension, corps tellement tendu qu’il fait mal, problèmes dermatologiques, sommeil avec dents clavées, etc). » – Anne Vedel, psychothérapeute clinicienne en ligne
Même si pleurer est l’un des meilleurs moyens de libérer vos émotions bloquées, heureusement, ce n’est pas la seule solution. Il existe d’autres moyens efficaces pour libérer nos sentiments.
Et c’est ce qui a marché pour moi. Petit à petit, en suivant les conseils ci-dessous, j’ai commencé à libérer tout ce qui s’était accumulé à l’intérieur de moi. Et plus je me libérais du poids qui me pesait, plus je me rapprochais de mon état habituel.
Comme si la boule qui se trouvait dans mon ventre, montait petit à petit vers le haut, jusqu’à ce qu’elle ne soit parvenue à sortir à travers les larmes.
Ce fut un processus qui m’a pris un certain temps, alors ne vous attendez pas à ce que vous soyez « guéri » du jour au lendemain.
Comme je l’ai souligné à mes chères lectrices par courriel, votre guérison dépendra de plusieurs facteurs : de la durée de votre incapacité à pleurer, de votre état psychologique et physique, de votre expérience personnelle et des événements du passé qui se sont accumulés.
Même si chaque expérience diffère l’une de l’autre, ces conseils seront utiles à toute personne ayant des sentiments refoulés.
Et si vous avez besoin d’aide pour apprendre à maîtriser vos différents états émotionnels, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin ici.
J’ai appris à libérer mes émotions autrement que par les pleurs
1. Tout d’abord, en sachant les distinguer
Il peut être difficile d’explorer les émotions que l’on ne peut pas nommer, n’est-ce pas ? Essayons d’étiqueter nos émotions au fur et à mesure que nous les explorons. Identifiez ce que vous ressentez.
Perso, ce qui m’arrive souvent, c’est que j’ai du mal à distinguer les sentiments de colère de ceux liés à la tristesse.
Quand mon papa est décédé, j’ai ressenti les deux, j’étais en colère contre la vie et triste de ne plus jamais pouvoir me blottir dans ses bras. Je devais d’abord évacuer cette colère avant de pouvoir faire mon deuil.
Alors, essayez d’abord d’identifier les sentiments qui se sont accumulés et les différentes raisons pour lesquels vous vous sentez mal.
Êtes-vous triste ? Frustré ? Fâché ? Lorsque vous savez ce que vous ressentez, il peut être plus facile pour vous de trouver la bonne stratégie d’adaptation à appliquer.
Et si parfois vous vous sentez mal et que vous ne savez pas vraiment pourquoi il en est ainsi, sachez qu’il n’y a rien d’anormal à cela (trouvez plus de détail sur le sujet ici).
2. En écrivant mes émotions noir sur blanc
Pleurer a toujours été le meilleur moyen pour moi d’exprimer mes émotions. Or, quand je n’arrivais pas à pleurer, je me suis tourné vers l’écriture. J’ai commencé à tenir un journal intime.
Et je peux vous dire, que ce fut une révélation ! Puisque cette nouvelle méthode d’expression m’était complètement étrangère jusque-là, au début, mon écriture était assez timide, et je n’écrivais que quelques lignes par jour.
Mais, au bout de quelques semaines, j’étais impatiente de me retrouver seule avec mon stylo et de mettre noir sur blanc toutes ses pensées qui débordaient de mon corps.
Très vite, mon journal intime est devenu comme un meilleur ami, comme un moyen de me défouler à n’importe quel moment, en toute liberté !
D’ailleurs, j’étais en train d’écrire au moment où ma première larme, après trois mois de sécheresse, a coulé sur ma joue.
Et je ne vous raconte même pas quelle joie j’ai ressenti à ce moment-là ! Après la première larme, il y en a eu une seconde, puis une troisième et très vite une fontaine de pleurs a suivi – j’étais enfin libérée !
Alors, si en ce moment, vous ne pouvez pas pleurer, même si vous en avez besoin, vous pouvez essayer de trouver d’autres moyens créatifs de les exprimer.
Et si vous n’aimez pas écrire, vous pouvez essayer de le faire en chantant des chansons qui vous touchent ou d’utiliser la peinture pour libérer vos émotions. Ce qui compte, c’est de reconnaître et d’accepter vos émotions, même si elles sont difficiles.
3. En les partageant avec mes proches
Il peut sembler effrayant de parler de ses problèmes à ses proches, mais c’est un moyen extraordinaire de comprendre ses émotions. Pour moi, qui est d’habitude assez radine sur les mots quand il s’agit de parler de mes émotions, ce fut peut-être l’étape la plus difficile.
Généralement, je pleurais un bon coup et le tour était joué, mais partager mes émotions les plus profondes avec ma mère, ma sœur ou mon compagnon, fut un véritable défi.
Pourtant, tout comme le journal, j’ai appris petit-petit à m’ouvrir davantage. Et plus j’étais à l’aise à le faire et plus, je me sentais légère par rapport au poids qui me pesait.
« Le partage des émotions, c’est avant tout quelque chose de libératoire. Nous les exprimons pour aller mieux. C’est un petit peu la bouilloire qui se décharge de sa pression. (…) Partager les émotions va finalement nous permettre de voir les choses autrement et mieux se sentir. » – Ilios Kotsou, Docteur en psychologie
En fait, vous ne savez jamais ce que vous ressentez, vos proches peuvent ressentir la même chose. Et même si ce n’est pas le cas, ils peuvent au moins vous aider à valider vos émotions ou vous offrir une épaule sur laquelle pleurer.
Apprenez à faire face au manque de communication de la bonne manière.
N’hésitez pas à demander de l’aide professionnelle
Dans la vie, il est normal de se sentir bloqué. Et lorsque cela se produit, il est tout à fait normal de chercher une aide professionnelle.
Si vous avez du mal à exprimer vos émotions et que malgré tous ces bons conseils, vous n’arrivez pas à vous sortir de cette impasse, vous pouvez envisager une thérapie.
Parfois, nous avons tellement de chose qui se sont accumulées en nous, qu’une introspection ne semble pas suffisante pour mettre le doigt sur notre problème. Alors, n’hésitez pas à vous tourner vers un spécialiste qui vous accompagnera sur le chemin de votre guérison.
Pour Finir : Pleurer, C’est Bon Pour La Santé !
Dans son intriguant article intitulé « Le Miracle Des Larmes », dont je me suis inspiré pour rédiger cet article, l’auteur Jerry Bergman écrit : « Les larmes ne sont qu’un des nombreux miracles qui fonctionnent si bien que nous les tenons pour acquis quotidiennement. »
Et après avoir traversé ma période de sécheresse, je ne pourrais être plus d’accord avec ces mots !
De plus, des recherches approuvées confirment que : pleurer, c’est bon pour la santé. Eh bien, je comprends pourquoi, puisque quand on n’y arrive pas alors qu’on le voudrait, on a vraiment l’impression qu’il y a un truc qui cloche avec nous.
Mais, heureusement, comme nous venons de le voir : ce n’est pas incurable ! Et si moi, j’y suis arrivée, je suis sûre que, vous aussi, vous parviendrez à mettre le doigt sur les raisons de votre problème ainsi que les moyens de le résoudre.
En espérant que mon expérience et que ces quelques conseils seront bénéfiques pour votre guérison, je vous souhaite bon courage et surtout, je vous souhaite du fond du cœur, de pleurer à nouveau !