Beaucoup de comportements que nous pensons être gentils proviennent souvent de la peur, de l’obligation ou de la culpabilité. Si vous êtes là, car vous aimeriez éviter que ce besoin d’approbation domine vos actions et vos comportements, vous êtes au bon endroit.
Dans cet article, nous verrons de quelle manière vous pouvez changer de comportement afin d’éviter les déceptions, car vous en avez marre d’être trop gentille.
En France, comme ailleurs dans les pays occidentaux développés, le comportement qui consiste à plaire aux gens a tendance à influencer bcp de personnes dans notre société d’aujourd’hui.
Cela semble être le résultat du « conditionnement de la gentillesse », un terme utilisé par les psychologues pour désigner les schémas de pensée omniprésents qui nous sont inculqués dès notre plus jeune âge par ceux qui nous élèvent. Alors, voyons de quoi il s’agit en détail !
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Marre d’être trop gentille ? En savoir plus sur ce comportement qui engendre la déception
Dès le plus jeune âge, on nous dit de sortir de nous-mêmes et d’être une bonne personne, ce qui nous amène à développer une méthode de comportement systématiquement non intuitive.
En effet, cette façon d’être peut entraîner des symptômes néfastes et une approche inefficace de la prise de décision sur le long terme.
La voie à suivre pour dissiper ce brouillard qui obscurcit nos désirs est une voie intérieure qui nous permettra d’être nous-mêmes sans honte.
Cette voie va à l’encontre de ce que la plupart des membres de notre société considèrent comme un « comportement acceptable », mais cela peut être rectifié par une compréhension plus profonde de la gentillesse chez les êtres humains, de ses racines et de ses alternatives supérieures.
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La gentillesse : Ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas
Perso, j’estime qu’il est utile de faire la différence entre la « gentillesse » et la « bonté ». Du point de vue des experts : « La gentillesse est ancrée dans la peur, le besoin de s’assurer que tout et tout le monde va bien, et d’éviter les conflits. »
Ce « mode sécurité » est si répandu qu’il agit comme une personnalité adoptée, où l’on recherche constamment les dangers possibles et où l’on prévoit de les éviter. Cela crée des scénarios irréalistes et dramatiques où tout est une crise.
La bonté, en revanche, est une générosité ancrée dans le choix. C’est comprendre que vous avez la possibilité de faire quelque chose pour vous-même ou pour quelqu’un d’autre, puis de le choisir parce que c’est plus désirable pour vous.
Ce choix nécessite un certain degré de conscience de soi (où vous êtes capable de vous demander sincèrement ce que vous voulez faire) et de force consciente (où vous êtes capable de faire ce que vous voulez et de tolérer toute désapprobation).
La plupart des gens ne se rendent même pas compte que c’est une question très importante. Ils pensent soit que c’est égoïste, soit que c’est mauvais ou inacceptable de la poser…
Ce n’est pas parce que vous demandez : « Qu’est-ce que je veux ? » que vous allez vous précipiter et forcer le monde à vous le donner immédiatement. Cependant, cela fait partie de la connexion avec soi-même et tout le monde a le droit d’être soi-même.
L’une des objections les plus évidentes à faire ce que vous avez envie de faire, c’est que cela sera tjrs perçu comme égoïste, mauvais et malsain.
Si les experts reconnaissent qu’un certain degré de besoin d’approbation est normal et nécessaire, ils préconisent de trouver un degré de gentillesse qui ne domine pas ; un degré où vous êtes capable de vous poser la question la plus précieuse : « Qu’est-ce que jai envie de faire ? ».
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Le spectre de l’égoïsme : De l’égocentrisme à l’abnégation
Contrairement à la croyance populaire, l’égoïsme n’est pas binaire ni objectif ; c’est juste une étiquette subjective placée sur des actions. Au-delà de la subjectivité, il existe également un spectre de l’égoïsme – un spectre qui implique deux extrêmes et un équilibre sain au milieu.
Ces deux extrêmes sont : L’égocentrisme et l’abnégation, laissant un intérêt personnel sain au milieu. Cependant, à quoi ressemble un intérêt personnel sain ?
Examinons d’abord les extrêmes. L’égocentrisme vous empêche de vous préoccuper de ce que veulent les autres, ce qui vous empêche de nouer des relations avec qui que ce soit.
L’abnégation vous contraint à une vie de gentillesse basée sur la peur, connue pour causer des problèmes de santé physique (comme des troubles d’estomac, des douleurs chroniques et le syndrome de la myosite de tension) et mentale (comme la dépression et une insatisfaction générale de la vie).
Un intérêt personnel sain exige que vous déterminiez ce qui est bon pour vous sur le moment, plutot que ce qui est « bon » selon les normes de la société. Vous devez dissiper le brouillard du conditionnement de la gentillesse.
Voici quelques changements qui peuvent vous aider à dissiper le brouillard et à revenir à vous-même et votre développement personnel.
– Supprimez les pensées négatives et changez-les en : « Ce que je veux est intrinsèquement BON. »
– Réalisez qu’être en contact avec vous-même est meilleur pour vous et pour tous les autres. Ne pas savoir ce que vous voulez dérange les autres et ne leur donne rien sur quoi s’appuyer.
– Réduisez le temps que vous passez à vous concentrer sur le monde extérieur (les médias, les réseaux sociaux, la télévision), soit, tout ce qui obscurcit vos désirs intérieurs par des suggestions extérieures.
– Demandez-vous continuellement : « De quoi ai-je envie en ce moment ? » Cela se construira avec le temps.
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4 étapes à suivre pour vous libérer de ce comportement
1. Reconvertir la gentillesse en authenticité
La tolérance à l’inconfort (votre capacité à vous lancer dans plein de choses que vous trouvez inconfortables et à les faire) est transférable.
L’une des techniques les plus puissantes pour surmonter le conditionnement de gentillesse est d’apprendre à dire « non » de manière appropriée.
Pour rappeler l’objection précédente sur l’égoïsme, il est important de savoir que dire « non » peut être égoïste ; mais que parfois, ça ne l’est pas.
Dire « non » peut être difficile, voire effrayant, pour certaines personnes, alors discutons de deux des hypothèses incorrectes qui rendent la chose difficile :
1. Le résultat dramatique que vous imaginez se produire, une fois que vous avez dit non, ne se produit pas réellement.
2. Et s’il y a une réaction négative, vous pouvez la gérer, même si cela peut être inconfortable.
Les experts suggèrent une stratégie qui consiste à vous mettre au défi de dire « non » un certain nombre de fois par semaine, puis d’augmenter ce nombre au fil du temps et vous verrez des résultats spectaculaires très rapidement.
Commencez par vous demander : « De quoi ai-je envie ? », à chaque instant. Puisque le fait de dire « oui » peut être un comportement inconscient, se poser cette question nécessite une prise de conscience, des rappels et de la pratique.
2. Savoir dire réellement « non » : De la théorie à la pratique
Voici quelques conseils pour affiner votre capacité à dire « non » la prochaine fois que vous aurez du mal à refuser quelque chose qui vous déplaît.
– « Le monde est un endroit amical » – Utilisez cette phrase pour vous rassurer et aborder les choses comme si elles allaient vous aider et non vous nuire.
– Donnez-vous la permission de dire « non » – Dire « non » est sain et pas mauvais. Ne vous excusez pas, ne vous effacez pas et évitez les explications élaborées.
Vous ne voulez pas aller en rdv arrangé ce weekend avec cet homme que votre meilleure amie prétend idéal pour une relation amoureuse ? Dites « non » sans vous sentir coupable, en fin de compte, qu’elle s’énerve si elle en a envie ou qu’elle aille en rendez-vous elle-même si elle veut !
Pour la première fois de votre vie, pensez à votre bien-être et ne faites pas quelque chose dont vous n’êtes pas completement sûre !
– Restez ferme – Si deja, vous avez commencé à dire « non », alors ce n’est pas le bon moment de refuser une chose juste pour vous engager immédiatement dans une autre. Sinon vous risquez à nouveau de tomber dans un cercle vicieux de mal-être.
– Dire « non » ne fera pas que les gens vous détestent – d’ailleurs, en leur montrant que votre estime de soi est inébranlable, cela les fera probablement vous apprécier encore plus !
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3. Savoir réclamer avec audace
« La plupart du temps, les gens abordent la peur comme s’il s’agissait d’un mur de briques, mais en réalité, c’est comme un rideau fin que vous pouvez littéralement traverser. La seule chose qui nous en empêche, c’est l’inconfort physique de notre système nerveux. » – Dr Aziz Gazipura
Au-delà de l’approche d’inconnus et de l’engagement dans des rencontres sociales inoffensives, il y a un moment où nous devons faire preuve d’audace pour demander ce que nous voulons.
Ce besoin se fait parfois sentir auprès de notre patron, nos amis proches ou nos parents (ou les personnes mêmes qui sont responsables de nos déclencheurs de gentillesse intense).
Les experts considèrent ces déclencheurs intenses comme des « poids lourds », tandis que les rencontres inoffensives avec des inconnus sont des « poids légers » qui nous permettent de renforcer la confiance en soi.
Ils nous recommandent également de reconnaître que la gentillesse ne nous sert pas et qu’elle ne nous ressemble pas. Il nous encourage ensuite à prendre des risques et à affronter l’inconfort même si on manque de confiance en soi.
Et la dernière étape consiste à cesser d’avoir peur de nous-mêmes. Il est nécessaire de se demander ce que nous voulons, puis de le demander !
4. Une mission d’auto-renforcement
Les experts terminent leurs conseils par des mesures concrètes visant à favoriser la connaissance de soi, la force intérieure et à mettre un terme à la gentillesse excessive.
Vous devez commencer par prendre la décision fondamentale que vous ne voulez plus être aussi gentille (et clarifier pourquoi cela ne vous sert plus).
Débarrassez-vous des personnes manipulatrices, des pervers narcissiques qui ne pensent qu’à leur intérêt personnel et au lieu de cela, soyez dans un environnement qui vous soutient et avec des personnes avec lesquelles vous avez au moins un point commun bénéfique pour votre propre bien-être.
Choisissez une action qui est la plus facile ou la plus bénéfique pour vous (comme dire « non »). Fixez-vous ensuite un petit objectif spécifique pour cette action (comme dire « non » deux fois par semaine).
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Pour finir
Alors, si vous en avez marre d’être trop gentille, comment changer de comportement et éviter la déception ? Voici quelques derniers conseils :
1. Cessez de chercher votre valeur à l’extérieur de vous-même
Soyez consciente des pensées qui vous poussent à faire plaisir aux gens. Pensez-vous que prendre soin de soi est égoïste ? Pourquoi ?
2. Imaginez-vous en train de dire que vous vous défendez
Transformez en réalité ces conversations imaginaires que vous avez dans la voiture, sous la douche ou dans le miroir après coup (vous savez que vous le faites).
3. N’oubliez pas : vous n’êtes pas responsable des sentiments des autres
Les sentiments des gens proviennent de leurs pensées et non pas de vos actions. Vos actions sont neutres, vous n’êtes pas responsable de leur dépendance affective !
4. Risquez !
Commencez petit en disant « non merci » à quelqu’un qui essaie de vous donner un prospectus gratuit. Ou faites comme moi et défendez-vous quand une caissière est impolie avec vous.
Pour finir, je vous souhaite bonne chance et bon courage pour vous libérer de ce besoin de répondre aux attentes des autres !