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Au Bout De Combien De Temps Un Bipolaire Revient Vers Quelqu’un ?

Au Bout De Combien De Temps Un Bipolaire Revient Vers Quelqu’un ?

Savez-vous au bout de combien de temps un bipolaire revient à la réalité ?

Le trouble bipolaire provoque des sautes d’humeur intenses, allant des hauts maniaques aux bas dépressifs.

Tout le monde ne vit pas cette psychose maniaco-dépressive de la même manière, mais on estime qu’au moins 75 % des personnes diagnostiquées comme souffrant de ce trouble rechuteront, même en suivant un plan de traitement.

Quelle est la durée d’un épisode maniaque ?

Au bout de combien de temps un bipolaire revient à la normale ?

Les premiers signes appelés symptômes prodromiques indiquant que vous vous apprêtez à vivre un épisode de manie peuvent durer de quelques semaines à quelques mois.

Si vous ne suivez pas déjà un traitement, les épisodes maniaques liés à la bipolarité peuvent aller de trois à six mois.

Avec un traitement efficace, un épisode maniaque s’améliore généralement en trois mois environ.

La personne bipolaire : quelles sont les phases ?

une femme imaginaire aux cheveux blonds regarde devant elle

Les gens souffrant d’un trouble bipolaire de type 1 ou 2 peuvent avoir des phases différentes. Toutefois, il est toujours bon de les connaître toutes.

Un cycle bipolaire désigne les différents stades que traverse une personne atteinte de trouble bipolaire.

Elle connaît généralement un premier stade de manie, qui se caractérise par des niveaux élevés d’énergie, d’excitation et parfois d’agitation.

Une personne bipolaire peut connaître une hypomanie au lieu d’une manie. L’hypomanie est similaire à la manie mais avec des symptômes plus légers.

Donc, l’individu est toujours capable de fonctionner avec l’hypomanie.

Dans un cycle bipolaire, la phase maniaque ou hypomaniaque est suivie d’une phase de dépression. Un épisode bipolaire peut durer une journée entière, plusieurs jours ou plusieurs semaines.

Voir aussi : Le Bipolaire Et La Rupture Amoureuse : La Phase Dépressive

Le épisodes maniaques

Les épisodes maniaques se caractérisent par des niveaux d’énergie extrêmement élevés. La personne peut avoir un sommeil réduit et une baisse de l’appétit.

Elle peut aussi avoir l’impression d’être capable de faire beaucoup de choses en même temps.

Un individu en proie à un épisode maniaque a généralement des pensées qui s’emballent et peut même parler très rapidement de différents sujets.

Bien que ce haut niveau d’énergie puisse être agréable et donner l’impression d’être au sommet du monde, la personne est encline à prendre des décisions risquées, comme boire excessivement, donner de l’argent ou avoir des relations sexuelles non protégées.

Elles peuvent également se sentir plus irritables ou agitées. À ce stade, le bien-être est suggestif.

Les épisodes dépressifs

Les épisodes dépressifs (unipolaires), comme leur nom l’indique, sont marqués par des périodes de profonde tristesse, des changements d’humeur, un sentiment de désespoir ou une inquiétude extrême.

Pendant une phase dépressive, la personne peut avoir des troubles du sommeil. L’augmentation de son appétit et une prise de poids sont courantes.

Les personnes souffrant d’un épisode dépressif ont tendance à parler lentement, à avoir des difficultés de concentration et à se sentir incapables d’accomplir des tâches ou de faire quoi que ce soit.

Pendant cet épisode, la personne ne s’intéresse pas aux activités qu’elle aime normalement. Elle se désintéresse généralement du sexe ou de tout ce qui lui procure du plaisir.

Elle peut avoir de plus en plus de pensées de mort ou d’idées suicidaires.

Épisodes mixtes

Un épisode mixte peut être considéré comme une combinaison d’un épisode maniaque et d’un épisode dépressif.

Une personne aura des niveaux d’énergie extrêmement élevés, tout en se sentant désespérée, triste et déprimée en même temps. Sur le long terme, son niveau d’irritabilité sera incontrôlable.

La rupture brutale

une femme imaginaire assise sur un canapé

La rupture brutale est utilisée pour décrire le phénomène de rupture qui se produit lorsqu’une personne bipolaire soudainement déprimée, irritable ou instable émotionnellement rompt avec quelqu’un.

Si vous notez un changement d‘humeur rapide chez votre partenaire, vous devez vous attendre à ce qu’il rompe avec vous sur un coup de tête.

Il pourrait partir du jour au lendemain pendant plusieurs mois en vous laissant dans le flou et avec un cœur brisé.

Comme les bipolaires ne sont pas vraiment lucides lorsqu’ils s’en vont, ils ont tendance à retourner avec leur ex quand ils vont mieux.

Donc, essayez de comprendre comment votre partenaire bipolaire fonctionne et ce que vous pourriez faire pour gérer cette situation complexe.

Comment guérir une relation perturbée après l’absence d’un partenaire bipolaire ?

une femme contemple avec un homme

Vivre avec une personne atteinte de bipolarité est difficile. Toutefois, ce n’est pas tout à fait impossible.

Dans ce genre de cas, vous devez soutenir votre conjoint. Vous devez tous les deux faire des efforts pour que votre union survive.

En premier lieu, vous devez faire que votre mari se fasse diagnostiquer afin qu’il puisse traiter son trouble.

Un médecin pourrait prescrire des stabilisants de l’humeur, aussi bien que des antidépresseurs pour contrôler ses symptômes. Votre partenaire doit aussi suivre une thérapie régulièrement avec un thérapeute agréé.

Grâce à cela, il pourra contrôler ses comportements abusifs exerçant du stress. En l’accompagnant dans cette démarche, vous comprendrez pourquoi ses actions sont inconstantes et apprendrez comment mieux réagir. D’autres manière de soulager le stress dans votre relation sont :

  • De vous assurer que votre partenaire prenne les médicaments prescrits.
  • Ensuite, aidez le à respecter tous ses rendez-vous avec son médecin traitant.
  • Prenez rendez-vous pour une thérapie de couple.
  • Encouragez le à tenir un journal, faire de longues balades ou écouter de la musique.
  • Aidez-le à adopter un bon cycle de sommeil.
  • Prioritiser une alimentation saine et faites de l’exercice régulièrement.
  • Évitez la caféine et l’alcool.

Comment mieux gérer la bipolarité dans un couple ?

Bien qu’il ne soit pas toujours possible de prévenir la bipolarité, vous pouvez établir un plan pour mieux gérer vos symptômes. Ainsi, vous pourrez éviter qu’ils ne s’aggravent lorsque vous sentez qu’un épisode maniaque pourrait commencer. De cette manière, vous pourrez aussi l’aider à trouver un traitement adapté.

Voici quelques idées à essayer pendant cette période :

  • Évitez les activités et les environnements stimulants tels que les endroits bruyants ou occupés ou les endroits lumineux. Choisissez plutôt des activités et des environnements calmes et relaxants.
  • Respectez les routines. Allez vous coucher à une heure fixe, même si vous n’êtes pas fatigué. De même, respectez les mêmes heures pour les repas, la prise de médicaments et l’exercice physique.
  • Limitez le nombre de vos contacts sociaux pour éviter d’être trop stimulé et excité.
  • Remettez à plus tard toute décision importante et tout achat important.
  • Évitez les personnes et les situations qui pourraient vous inciter à faire de mauvais choix ou des choix risqués, comme la consommation de drogues récréatives ou d’alcool.
  • Envisagez de choisir quelqu’un pour gérer vos finances pendant un épisode maniaque.
  • Si vous avez l’intention de vous faire du mal, parlez-en à votre famille ou à vos amis et appelez votre médecin.

Comment soutenir un conjoint qui a des crises maniaques ?

un homme et une femme se promènent dans le parc

Vous vous demandez peut-être comment soutenir au mieux un proche atteint de troubles bipolaires, en particulier lorsqu’il a des complications psychosociales ?

Voici quelques conseils et des méthodes de psychoéducation que vous pouvez utiliser dès le début de l’âge adulte.

1. Défendez ses intérêts

Si vous voulez aider une personne atteinte de trouble bipolaire, vous avez le droit de défendre ses intérêts.

Parlez de ses cycles à son équipe médicale. Peut-être remarquez-vous que ses symptômes cycliques s’aggravent ou qu’il y a eu un changement dans la rapidité avec laquelle elle passe d’un stade à l’autre.

Assurez-vous que les médecins ont accès à tous les traitements médicaux antérieurs que votre proche a reçus pour son trouble bipolaire. Demandez-leur ce qu’ils peuvent faire différemment pour aider votre proche.

2. Tendez la main

Si un ami ou un membre de votre famille souffre de trouble bipolaire et manque d’empathie, mais qu’il ne vit pas avec vous, essayez de lui tendre la main régulièrement pour savoir comment il va. Ils ne sont peut-être pas toujours prêts à faire quelque chose ensemble, mais essayez de leur proposer une activité.

Votre proche peut hésiter à dire comment il se sent vraiment, surtout s’il est déprimé. Faites-lui comprendre qu’il n’a pas besoin de faire semblant en votre présence.

3. Encouragez les habitudes saines

Vous pouvez encourager votre proche à adopter un mode de vie équilibré, c’est-à-dire à adopter un régime alimentaire nutritif, à dormir suffisamment et à limiter sa consommation d’alcool et de drogues.

Par exemple, proposez-lui de faire une promenade ou d’aller voir un film au lieu d’aller dans un bar ou à une fête où les gens risquent de boire excessivement.

Si votre proche fait un usage abusif de substances ou ne prend pas son traitement médicamenteux, essayez de ne pas le réprimander pour son comportement.

Montrez-lui que vous comprenez pourquoi il agit de la sorte, mais encouragez-le à prendre rendez-vous avec son médecin dès que possible.

4. Faites preuve de compassion

La compassion peut être très utile pour soutenir un ami ou un membre de la famille qui souffre de troubles bipolaires.

Comprenez qu’il doit faire face à un trouble et qu’il a parfois peu de contrôle sur ce qu’il dit ou fait.

S’il dit quelque chose qui vous contrarie, vous pouvez vous éloigner de la situation. Essayez de prendre quelques respirations profondes au lieu de réagir négativement ou de vous disputer avec lui.

Mais rester calme pendant un conflit ne signifie pas que vous devez faire semblant de ne pas avoir de problème si votre interlocuteur vous a blessé ou a dépassé les bornes.

Lorsque c’est approprié, faites-lui savoir quelles sont vos attentes et ce qui n’est pas acceptable en votre présence. Établissez des limites saines avec lui.

5. Écoutez-le

Parfois, nous avons tous besoin de quelqu’un qui nous prête une oreille attentive.

Vous ne pouvez pas empêcher votre proche de suivre le cycle du trouble bipolaire, mais vous pouvez l’écouter lorsqu’il a besoin de quelqu’un à qui parler de ses frustrations, de ses angoisses ou de ses inquiétudes.

Rappelez-lui qu’il peut vous parler de tout. S’il parle d’automutilation ou de tentative de suicide et que vous craignez que le risque de suicide soit imminent, demandez-lui de l’aide immédiatement.

Symptômes chez les enfants et les adolescents

un enfant triste est assis près de la fenêtre

Quand un enfant ou un adolescent souffre de trouble bipolaire, cela peut être difficile à identifier. Très souvent, il est difficile de comprendre si leurs changements d’humeurs sont normaux.

La plupart du temps, ce sont des résultats de stress ou de traumatisme. Parfois, cela peut aussi être des indications de problèmes de santé mentale autres que le trouble bipolaire. Malheureusement nous ne pouvons pas non plus attendre que la personne arrive à l’âge adulte pour commencer un traitement.

Ils peuvent démontrer de grandes phases maniaco-dépressives, maniaques ou parfois hypomaniaques distincts.

Toutefois, le schéma est capable de varier comparé aux adultes qui sont atteints de trouble bipolaire.

Donc, l’humeur de ces personnes peut rapidement changer lors de ces épisodes. Il arrive aussi que quelques enfants n’aient pas de périodes de changement d’humeur entre chaque épisode.

Les signes qu’une relation est malsaine

la femme imaginée se tient appuyée contre un arbre

Si votre compagnon est bipolaire, il est tout à fait possible de vivre une relation amoureuse saine avec lui.

Cependant, il peut y avoir des indicateurs spécifiques qui suggèrent de jeter un autre regard sur la relation.

Plusieurs signes peuvent indiquer une relation amoureuse malsaine, en particulier avec un partenaire qui a reçu un diagnostic de trouble bipolaire :

  • Le sentiment d’être un soignant dans la relation.
  • Le sentiment de rejet.
  • L’épuisement professionnel.
  • Le fait de sacrifier ses objectifs, ses valeurs et ses besoins pour être avec son partenaire.

Le fait que votre partenaire arrête ses traitements ou ses médicaments peut également être un signe d’avertissement pour l’avenir de votre relation.

Par ailleurs, comme dans toute relation, vous ne devez jamais avoir l’impression que votre partenaire vous met en danger ou se met en danger.

Les signes malsains vont dans les deux sens. Une personne chez qui on a diagnostiqué un trouble bipolaire peut aussi voir des signaux d’alarme chez son partenaire.

Un partenaire qui stigmatise et qui est très négatif à l’égard des problèmes de santé mentale, ce qui est malheureusement assez courant, peut être un partenaire difficile à avoir.

Il peut être souvent condescendant ou dédaigneux à votre égard, en disant des choses comme : Tu n’es pas vraiment atteint de trouble bipolaire.

Cela peut nuire à un traitement. Pour le partenaire qui reçoit un diagnostic de trouble de l’humeur, c’est peut-être le moment de revoir sa relation.

Conclusion : au bout de combien de temps un bipolaire revient à la réalité ?

Même si vous avez peur de cette maladie mentale, il est tout à fait possible de vivre une relation saine et heureuse avec un partenaire atteint de troubles bipolaires.

Cet état peut apporter des aspects difficiles dans la vie de couple, mais vous pouvez prendre des mesures pour soutenir votre partenaire et l’aider à gérer ses symptômes.

Si vous remarquez des signes malsains qui ne s’améliorent pas dans votre relation, vous pouvez prendre la décision de rompre.

Vous pouvez essayer d’apporter votre soutien pendant la rupture, mais ne le prenez pas personnellement s’il n’accepte pas votre aide.

Parfois, pour une prise en charge c’est mieux de demander à une personne externe ou à un médecin psychiatre de le faire. Bon courage !