Lorsqu’une personne abuse de l’alcool, les effets néfastes de la consommation d’alcool peuvent faire des ravages, non seulement sur elle, mais aussi sur son partenaire ou ses proches.
Qu’il s’agisse d’un ami, d’un partenaire amoureux ou d’un membre de la famille aux prises avec l’abus d’alcool, la relation devient difficile.
L’alcool reste la substance la plus consommée en France. Environ un enfant sur quatre est exposé à l’abus ou à la dépendance à l’alcool dans sa famille. Il convient toutefois de noter que c’est l’abus de substances qui fait obstacle à l’amour, et non la personne.
Mais, un alcoolique peut-il aimer une femme ? Eh bien oui, car toute personne est capable d’aimer. En revanche, l’alcoolisme peut présenter un obstacle pour une relation saine.
Aujourd’hui, dans cet article nous verrons les raisons qui expliquent pourquoi les personnes souffrant de troubles liés à la consommation d’alcool ont du mal à aimer.
Alors, pour en savoir plus sur l’effet néfaste de l’alcoolisme sur les relations amoureuses, lisez la suite, car vous y trouverez certainement les réponses que vous cherchez.
Un alcoolique peut-il aimer une femme ? 5 raisons pour lesquelles cela peut être difficile
1. Un taux plus élevé de codépendance
La codépendance se définit comme le fait de se préoccuper excessivement des problèmes d’autrui au détriment de ses propres besoins.
De ce fait, une personne dépendante peut avoir des comportements de contrôle, une faible estime de soi et rester fidèle à des personnes qui ne le méritent pas.
Les personnes qui abusent de l’alcool sont susceptibles d’attirer des partenaires qui souffrent de dépendance affective, parce qu’elles sont facilement manipulées pour rester, quel que soit leur niveau d’abus de prise d’alcool.
2. Faible estime de soi
Lorsqu’une personne est entrée dans une dépendance active, où la toxicomanie est devenue son principal mode de vie, elle a probablement une faible estime d’elle-même.
En général, la toxicomanie amène les gens à se désintéresser de la qualité de leur vie et à se concentrer uniquement sur l’obtention et la consommation d’alcool.
Ce n’est que lorsqu’une personne alcoolique décide d’obtenir de l’aide qu’elle reconnaît qu’elle s’est perdue quelque part dans le masquage d’émotions douloureuses pour s’aimer correctement.
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3. L’automédication jusqu’à l’engourdissement
Lorsque quelqu’un devient un malade alcoolique, il essaie probablement d’éviter de faire face à des émotions ou des situations difficiles.
Cela peut affecter tous les aspects de sa vie privée et il est plus susceptible d’éviter les discussions qui pourraient faire remonter à la surface des déclencheurs émotionnels.
L’alcoolisme actif amène les personnes à être dans un état constant de peur pour éviter les sentiments douloureux. La distanciation par l’automédication peut mettre à mal les relations, qu’elles soient amoureuses ou autres.
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4. Le buveur semble n’aimer que l’alcool
Lorsqu’on est dans une relation avec une personne qui abuse de l’alcool, il n’est pas rare que l’on ait l’impression que la personne aimée ne se préoccupe que de sa prochaine goutte d’alcool.
La famille et les amis des alcooliques doivent souvent faire face à des jeux de manipulateurs infligés par la personne en question, qui prétend les aimer.
Lorsqu’une personne est constamment distraite par l’idée de savoir quand sera son prochain verre, elle peut s’éloigner davantage de ses proches.
Par conséquent, l’abus d’alcool peut modifier le comportement d’une personne de manière imprévisible et, à la longue, avoir un impact négatif sur sa santé mentale et celle de son partenaire.
En effet, en état d’ébriété, les personnes dépendantes perdent leurs inhibitions et, par conséquent, peuvent rapidement présenter des signes d’irritabilité ou d’ agressivité dans le couple . Et, ce genre de comportements peut affecter radicalement la qualité d’une relation.
5. Un alcoolique joue la victime
Dans de nombreux cas, les personnes qui abusent de l’alcool sont susceptibles de jouer les victimes. Le fait de se mentir à elles-mêmes et à leurs proches est une forme d’auto-préservation et une tentative de convaincre les autres qu’elles vont bien.
On observe souvent ce phénomène au début de l’abus d’alcool, lorsque les personnes commencent par se mentir à elles-mêmes sur leur niveau de consommation d’alcool.
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Comment aimer un alcoolique ? 3 conseils
Être dans une relation demande du travail, quelles que soient les circonstances, et aimer un alcoolique ajoute une série de défis entièrement différents à l’équation.
Il y a des risques pour la santé mentale des deux partenaires, des craintes physiques subtiles et manifestes, et la nécessité d’aborder de front le trouble de la toxicomanie.
Cette situation peut être épuisante et terrifiante pour de nombreuses personnes se trouvant dans une situation similaire ; et si vous en faites partie, je vous rassure vous n’êtes pas seule.
Si vous, ou l’un des membres de votre famille, êtes dans une relation avec une personne souffrant d’un trouble lié à l’alcool, voici quelques moyens de faire face à cette situation sur le plan personnel tout en encourageant votre rétablissement et celui de votre partenaire.
Conseils pour faire face à un alcoolique que vous aimez
La voie de l’inaction, tant pour la famille ou le partenaire que pour la personne souffrant d’un trouble lié à l’alcool, n’est pas une voie durable.
Lorsque des problèmes découlant de la consommation d’alcool sont présents, ils doivent être considérés comme une maladie grave ou un état pathologique qui exige que les consommateurs d’alcool et les personnes concernées prennent rendez-vous pour se soigner.
Nous comprenons qu’il faut souvent faire preuve d’une grande détermination pour admettre ou accepter le problème, s’adresser à son partenaire, chercher de l’aide pour soi-même et intervenir auprès du consommateur d’alcool et de ses comportements destructeurs.
Il y a très probablement des éléments de votre vie qui sont affectés négativement par l’abus d’alcool de votre partenaire, et nous comprenons la nécessité de pouvoir les aborder efficacement.
En gardant à l’esprit votre santé, celle de votre partenaire et celle de votre relation, nous vous conseillons ces solutions et mécanismes d’adaptation à court terme.
1. Ne vous blâmez pas
Il est courant de se demander si c’est votre faute ou si vous avez été complice en laissant la dépendance se manifester.
La codépendance et le fait de permettre sont des choses préjudiciables auxquelles un partenaire peut prendre part, et elles sont rarement faites exprès ou avec une malveillance préméditée.
Essayez de reconnaître que la dépendance ne consiste pas à pointer du doigt. La voie la plus efficace consiste à demander de l’aide professionnelle et à ne pas essayer de corriger ou de diagnostiquer le problème soi-même ou avec le toxicomane.
2. Gardez espoir
À ce moment-là, il y a beaucoup plus de chances que le partenaire ou la famille soit mieux placé que la personne alcoolique pour prendre des décisions efficaces avec l’aide d’un professionnel.
Le consommateur de substances psychoactives, dans son état d’inondation et son esprit détourné, est souvent le moins qualifié pour mener le groupe vers une solution.
En gardant cela à l’esprit, le fait de se rassembler en tant que groupe et de réaliser que la dépendance est un problème médical qui peut être traité, peut apporter de l’espoir à une situation autrement désespérée.
Avec une solution efficace, un toxicomane, sa famille ou son partenaire peuvent mener une vie épanouie après le début d’un traitement efficace pour les deux parties.
3. Participez à des groupes d’entraide
Le fait d’être parmi d’autres personnes qui traversent des luttes similaires et de créer de nouveaux liens sociaux peut avoir un impact bénéfique sur votre bien-être.
Même si la personne alcoolique n’est pas prête à faire le premier pas, les personnes concernées le peuvent certainement. On dit souvent que pour vouloir de l’aide, un malade alcoolique doit vouloir de l’aide ou toucher le fond.
Pourquoi ne dit-on pas la même chose aux membres de la famille à la personne ayant un problème ? Pourquoi est-il toujours question seulement du malade ?
Une famille qui va mieux peut augmenter considérablement les chances du toxicomane de chercher de l’aide lui aussi. Cela renforcera également les capacités de la famille à faire quelque chose de différent et à avoir moins peur d’affronter la situation et d’intervenir.
Toutes les mesures positives que vous prenez pour vous-même peuvent aider votre partenaire à se rétablir d’un trouble lié à la consommation d’alcool ou d’autres substances.
Les routines quotidiennes, les autres relations, le travail, une bonne alimentation, un sommeil suffisant et l’exercice physique sont souvent compromis dans des situations stressantes.
Les personnes malades ne sont pas toujours les plus qualifiées pour aider d’autres personnes malades. Plus vous êtes fort et en bonne santé, plus vous avez la possibilité de vous aider et d’aider votre proche plus efficacement.
La plupart des capacités d’adaptation, qu’elles soient efficaces ou inadaptées, sont acquises et apprises avec le temps. Certaines sont des comportements instinctifs et appris de notre famille d’origine.
Un alcoolique apprend également très bien à ses proches comment se comporter afin de leur apporter un réconfort continu.
Il est doué pour inverser le scénario, faire croire aux autres qu’il est une victime et amener les gens à se demander s’ils ne sont pas les seuls responsables des problèmes de l’alcoolique.
Grâce à l’intervention, au conseil, à la thérapie et aux groupes de soutien, vous pouvez vous rétablir et lui aussi.
Une question importante à se poser lorsqu’on est confronté à une décision est la suivante : « Est-ce que ce que je vais faire va le réconforter ou est-ce que cela va le rendre responsable de ses actes ? »
Si le résultat d’une décision est de lui apporter du réconfort, il faut ensuite se demander pourquoi et ce que le fait de lui apporter du réconfort rapporte pour vous.
Pour conclure sur l’amour d’un alcoolique
Un alcoolique peut-il aimer une femme comme tout le monde ? Oui, mais, sur le long terme, ce genre de relation devient très vite malsain si la personne ayant des problèmes d’alcool ne fait rien pour se défaire de sa dépendance.
Lorsque vous aimez un homme qui est alcoolique, gardez les points suivants à l’esprit :
– Son alcoolisation n’a rien à voir avec vous, et vous n’en êtes pas la cause.
– Personne ne prévoit de devenir alcoolique.
– Il ne choisit pas de retourner à l’alcool, car en fait, il n’a aucun contrôle sur son comportement puisqu’il s’agit d’une compulsion.
– La tromperie fait partie de l’alcoolisme.
– Vous ne pouvez pas le réparer, mais vous pouvez l’encourager à faire de meilleurs choix.
– S’inscrire aux alcooliques anonymes ou aller en centre de désintoxication ne signifie pas que la personne a choisi de ne plus consommer de l’alcool. Ce n’est que le début du long processus de guérison.
Encourager une personne que vous aimez et qui vit avec un problème d’alcool peut être délicat. Vous ne voulez pas la réprimander ou la faire culpabiliser, car cela pourrait l’inciter à se tourner vers la substance pour se sentir mieux.
Envisagez de prendre rendez-vous avec un conseiller, un thérapeute ou un médecin pour réaliser une prise en charge, qui doit être planifiée pour être efficace.
Cela peut être un excellent moyen de montrer que vous aimez la personne et que vous voulez qu’elle soit en bonne santé et heureuse.
Les personnes alcooliques sont tout à fait capables d’aimer, d’ailleurs elles aiment certainement profondément les membres de leur famille et leurs amis. Ce n’est jamais un manque d’amour qui les conduit à abuser de l’effet de l’alcool, mais la dépendance.
La seule solution pour rétablir les relations endommagées et profiter pleinement de leurs proches, c’est une prise en charge.
Les personnes alcooliques nécessitent un traitement complet de la dépendance pour résoudre efficacement les problèmes qui ont conduit à leur abus d’alcool.