Bien que la prévalence des troubles psychopathologiques chez les hommes qui maltraitent leur épouse n’a pas encore été établie, aujourd’hui, dans cet article, nous allons passer en revue les études menées par les experts afin de déterminer les caractéristiques psychologiques des hommes violents envers leur partenaire.
La plupart de ces études sont basées sur des échantillons de conjoints violents qui sont en cours de traitement ou en prison pour violence conjugale.
Elles évaluent généralement la présence de troubles psychopathologiques par le biais d’auto-évaluations et les entretiens de diagnostic sont rarement utilisés.
Les résultats de ces recherches montrent que les abuseurs au sein du couple ont tendance à obtenir des points élevés pour certains types de troubles de la personnalité, notamment les troubles narcissiques, les troubles de la personnalité antisociale et les troubles de la personnalité borderline.
Ils présentent également des symptômes de troubles dépressifs et d’abus d’alcool et de drogues. Les études montrent également que les problèmes neurologiques sont relativement fréquents chez les êtres humains qui exécutent une forme de violence sur quelqu’un d’autre.
Pour faire le point, nous verrons les 7 types d’hommes violents à éviter.
Voir aussi : Que Cache L’Agressivité : Est-Ce Une Instabilité Émotionnelle ?
Qu’est-ce que la violence conjugale envers les femmes ?
En France et ailleurs dans le monde, durant les dernières décennies, la violence contre les femmes est l’un des problèmes les plus graves de la société.
Voici les différentes formes de violence dans la relation de couple :
• La violence psychologique
• La violence verbale et les différentes formes de harcèlement
• La violence sexuelle
• La violence physique (qui peut aboutir à l’homicide dans sa forme la plus cruelle)
Si on regarde les cas de violence conjugale ces dernières années dans le monde, les chiffres sont alarmants. Par exemple, en 2007, en Espagne, 72 femmes ont été victimes d’homicide par la main de leur partenaire actuel ou de leur ex-conjoint en Espagne.
En outre, les données montrent une tendance à la hausse de ce problème aussi bien dans les couples mariés que dans les relations amoureuses.
En effet, quand on compare deux études réalisées en 1999 et 2006, les chiffres nous révèlent que les taux de prévalence dans la population générale sont passés de 8 % à 18 % en ce qui concerne les violences physiques et de 12 % à 32 % pour les relations sexuelles abusives.
La violence familiale a de graves conséquences sur l’estime de soi ainsi que sur la santé physique et mentale des victimes et peut, à la longue, créer de divers problèmes dans leur vie privée.
Voici certaines séquelles qui peuvent se répercuter sur la vie des femmes victimes de violence conjugale : le stress post-traumatique, la dépression, l’anxiété et la consommation d’alcool et de drogues.
En outre, il y a souvent un lien entre la violence à l’égard des femmes et la violence contre les mineurs. On estime que les enfants sont également des victimes directes dans environ 50 % des cas !
Dans le reste des cas, ils sont témoins de violence, ce qui engendre des tensions internes et peut nuire gravement à leur développement affectif.
En conséquence de ce qui précède, la violence contre les femmes a, malheureusement, connu une augmentation significative au cours des dernières années.
La plupart des études se sont concentrées sur l’impact de la violence familiale sur les victimes, alors qu’un nombre relativement faible d’études porte sur les auteurs de maltraitances conjugales.
Cependant, d’un point de vue préventif, il est essentiel d’identifier les facteurs associés aux hommes qui sont violents au sein d’une relation intime.
Ainsi, il existe une hypothèse selon laquelle les agresseurs pourraient présenter des traits psychopathologiques particuliers, qui pourraient être l’une des raisons d’acte violent envers leur partenaire.
Pour en savoir plus sur le profil des auteurs de violences conjugales, lisez attentivement ce qui suit.
Profil psychologique d’un homme qui bat sa femme : les différents types d’agresseurs
La présence de problèmes de santé mentale a précisément été l’un des critères retenus pour la plupart des typologies d’agresseurs. La typologie la plus connue dans le monde est probablement celle de Holtzworth-Munroe et Stuart.
En se basant sur les preuves de trois dimensions différentes de l’agression (la sévérité de la violence, la généralité de la violence et la présence d’une psychopathologie ou d’un trouble de la personnalité), ils ont suggéré l’existence de 3 types d’agresseurs.
L’agresseur de famille
Le premier type correspond à l’agresseur familial qui est décrit comme moins déviant sur un certain nombre d’indicateurs, tels que : l’impulsivité, l’abus d’alcool et de drogues et le comportement criminel.
L’agresseur familial est susceptible de présenter des compétences sociales et une communication médiocres, des antécédents d’exposition à l’agression dans la famille dans l’enfance et des niveaux élevés de dépendance affective à l’égard de leur partenaire.
Leurs relations tendent à être relativement stables et, en comparaison par rapport aux autres types d’agresseurs, l’agresseur familial montre des niveaux de remords plus élevés après une agression. Ce type d’agresseur représente environ 50 % des agresseurs.
L’agresseur borderline/dysphorique
Le deuxième type d’agresseur s’appelle l’agresseur borderline/dysphorique. Les hommes appartenant à ce type d’agresseurs ont tendance à être impliqués dans des actes de violence modérés à graves.
Ils présentent des problèmes émotionnels, notamment ceux liés à la gestion de la colère et à la jalousie.
Ils présentent souvent des antécédents de l’angoisse d’abandon de la part des parents, de maltraitance dans l’enfance, de forte dépendance à l’égard de leur partenaire à l’âge adulte, d’aptitudes sociales et de communication médiocres, d’attitudes hostiles envers les femmes et de faibles niveaux de remords pour leur violence et agression sexuelle.
Le troisième type d’agresseur, c’est l’agresseur globalement violent/antisocial qui a tendance à avoir recours à la violence physique modérée à sévère, la violence psychologique et la violence sexuelle.
Ces hommes sont susceptibles d’avoir des antécédents familiaux d’abus et de délinquance. Ils présentent également des déficits en matière d’aptitudes sociales ainsi qu’un sentiment d’impuissance face aux autres et considèrent probablement la violence comme une réponse appropriée à toute provocation.
Selon Holtzworth-Munroe et Stuart, les troubles de la personnalité antisociale et narcissique sont courants dans ce groupe. Des études ultérieures ont montré que cette typologie ne justifie pas tous les cas.
Par exemple, il existe un quatrième groupe d’abuseurs, qui a été identifié par les chercheurs, ceux que l’on appelle les agresseurs domestiques qui représentent 30 % des cas.
Bien que la typologie fournie par Holtzworth-Munroe et Stuart soit essentiellement théorique, d’autres théories, très similaires, ont été développées par la suite au moyen de méthodes empiriques.
À partir de là, il a été possible de faire la distinction entre les domestiques sans traits pathologiques, les agresseurs passifs/agressifs dépendants et les agresseurs antisociaux.
De plus, il a également été possible de distinguer l’agresseur familial sans pathologie, les agresseurs pathologiques (les dysphoriques et les borderlines) et les psychopathes.
Par conséquent, les typologies que nous avons mentionnées ci-dessus ont mis l’accent sur les traits psychopathologiques comme les caractéristiques différentielles de certains types d’agresseurs domestiques.
Notamment que, la plupart de ces typologies font référence aux troubles de la personnalité et à d’autres difficultés psychologiques telles que la dépression et l’abus de substances psychoactives.
Profil psychologique d’un homme qui bat sa femme : les troubles de la personnalité
La plupart des études qui ont évalué la psychopathologie des hommes qui battent leur femme se sont concentrées sur les troubles de la personnalité.
Ces troubles de la personnalité trouvent souvent leur origine dans l’enfance et sont désignés comme des schémas de perception et de relations sociales relativement chroniques, généralisés et rigides.
Par conséquent, les hommes qui présentent ce genre de troubles ont souvent des relations sociales dysfonctionnelles. Ils chercheront rarement de l’aide de leur plein gré et le feront la plupart du temps, seulement lorsque cela leur est imposé.
Les troubles de la personnalité les plus importants chez les hommes violents sont de type borderline, montrant une instabilité générale au sein de leurs relations interpersonnelles et des rapports sexuels avec les femmes.
Le type narcissique est caractérisé par la grandiosité, un besoin d’admiration et un manque d’empathie envers qui que ce soit. Le type antisocial se caractérise par le mépris et la violation des droits d’autrui.
Et enfin, on retrouve le type paranoïaque, qui a un caractère rancunier et méfiant ainsi qu’une tendance à réagir avec colère et agressivité.
L’une des plus importantes études sur le lien entre les troubles de la personnalité et la violence conjugale, est celle de Gondolf.
Ses recherches, portées sur 840 agresseurs domestiques sous traitement imposé par le tribunal, ont été comparées à deux autres échantillons (600 patients psychiatriques et 100 patients psychiatriques).
Selon ses résultats, 90 % des auteurs de violence conjugale présentaient des schémas de personnalité cliniques, notamment le type narcissique (25 %), le pessimiste (24 %), l’antisocial (19 %) et le dépressif (19 %).
Cela dit, 50 % d’entre eux ont obtenu des scores suffisamment élevés pour indiquer un trouble de la personnalité. De plus, contrairement à d’autres études, Gondolf a constaté que seulement un pourcentage de 6 % des agresseurs avaient des résultats qui indiquent le trouble borderline.
Enfin, et pour clore cette section, il existe des études qui se sont exclusivement concentrées sur les traits psychopathiques associés essentiellement au type antisocial des agresseurs domestiques.
Ces traits comprennent des caractéristiques de comportement et de style de vie, telles que l’impulsivité et les comportements antisociaux, ainsi que des caractéristiques interpersonnelles et affectives, comme l’absence de remords et d’empathie et une forte présence de l’égocentrisme et la manipulation.
Profil psychologique d’un homme qui bat sa femme : 7 types d’hommes à éviter
Les hommes violents sont de toutes formes et de toutes tailles, cela dit, nous pouvons différencier quelques types spécifiques en fonction des expressions extérieures de leurs tendances abusives.
Ceci vous donnera un aperçu des types d’hommes violents à éviter, de leur profil psychologique et de leur modus operandi.
• Les traits de caractère de tous les hommes violents
Je crois que pour bien comprendre les êtres humains, il est toujours préférable de commencer par la couche la plus profonde. Au fond, les hommes violents ont une constitution psychologique très distincte qui a soif de pouvoir et de contrôle.
Ainsi, tous les hommes violents :
• cherchent à contrôler leur partenaire
• manquent de respect à leur partenaire
• cherchent à diminuer l’estime de soi de leur partenaire
• sapent son indépendance (une partenaire indépendante ne peut pas être contrôlée)
Les spécificités d’une relation abusive peuvent changer, car les différents abuseurs ont des niveaux différents pour chaque trait et ils trouvent tous des moyens différents d’exprimer leurs « besoins » abusifs.
Notre conseillère professionnelle, ayant des décennies d’expérience avec les hommes violents, présente sept types d’agresseurs principaux.
1. L’homme exigeant : La femme est là pour le servir
L’homme exigeant croit que sa femme est sur terre pour être uniquement à son service. Ses besoins et ses désirs passent avant pratiquement tout le reste. Donc, avant vos propres besoins évidemment et souvent même, avant les besoins des enfants.
Si vous êtes dans une relation avec un homme violent de ce type, il vous donnera des ordres et attendra de vous que vous laissiez tomber tout le reste pour le servir. Tout comme un serviteur rémunéré qui attend en permanence.
Sauf qu’il ne vous paie pas, qu’il est toujours malheureux parce que ses exigences sont trop élevées pour être respectées et qu’il vous traite comme de la merde.
Pour en savoir plus, je vous conseille de lire notre article : Ce N’est Pas Parce Qu’il Ne Vous Bat Pas Qu’il N’abuse Pas De Vous !
Voici ses principales croyances :
• « C’est ton travail de faire les choses pour moi. »
• « Si j’échoue à quelque chose, je me mettrai quand même en colère contre toi. »
• « Si je suis insatisfait de quelque chose, c’est ta faute ! »
• « Tu ne peux rien exiger de moi, mais je peux tout exiger de toi. »
• « Tu devrais être reconnaissante pour tout ce que je te donne. »
• « Tu n’as pas le droit de me critiquer. »
• « Malgré tout, je suis une personne aimante et tu es une femme chanceuse. »
L’homme exigeant peut être moins contrôlant que les autres types d’agresseurs… Tant que vous répondez à tous ses besoins.
À lire en lien : Cinq Changements Que L’on Subit Après Une Relation Émotionnellement Abusive
2. Le « Général militaire » : L’autorité ultime de toute la famille
Le général militaire ne pense qu’à contrôler et il porte le contrôle à un tout autre niveau. Il veut savoir tout ce que vous faites dans votre vie et la plupart des choses nécessitent son approbation.
Certains d’entre eux, mais pas tous, adoptent cette même attitude d’ultra-contrôle sur toute la famille, tandis que d’autres ne se concentrent que sur leur femme. Lorsqu’il prend le contrôle de toute la famille, cela prend une tout autre tournure.
Le général militaire a l’impression de posséder la famille et il agit comme s’il la possédait. Il est plus courant dans les pays conservateurs et religieux et, surtout, dans les cultures dans lesquelles l’honneur porte une place importante au sein de la famille.
Les cultures portant sur l’honneur encouragent les hommes à être et à agir davantage comme des « propriétaires ».
Les hommes qui ne se comportent pas comme des propriétaires dans les cultures de l’honneur sont qualifiés de pantouflards et sont souvent accusés de ne pas savoir « contrôler » leur famille comme il faut. Parce que les « vrais hommes », eux, savent contrôler.
Le général militaire peut parfois s’avérer hyper-jaloux et protecteur des femmes de son foyer jusqu’à avoir recours à la violence.
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3. Monsieur parfait : « Je sais tout, tu ne sais rien ! »
Les hommes violents ne battent pas toujours leurs femmes et ne crient pas forcément. L’agresseur violent est la représentation préférée des télévisions et des films, mais il existe d’autres façons d’être violent.
Par exemple, monsieur parfait s’enorgueillit de tout savoir, il croit avoir des connaissances et une intelligence supérieures aux vôtres. Il existe différents types du monsieur parfait et certains d’entre eux choisissent des créneaux d’autorité spécifiques.
Néanmoins, le plus extrême du monsieur parfait est l’autorité ultime sur… à peu près tout. Y compris votre vie.
Il sait quel est le meilleur plan d’action pour vous et il a une réponse facile à tous vos problèmes, vous êtes juste stupide de ne pas le voir. Si vous continuez à vous disputer avec lui, vous êtes stupide et vous lui manquez de respect.
Un grand domaine de son expertise, bien sûr, sont vos lacunes.
4. Le Maître du débat : « Je dois gagner toutes les disputes et tu dois toutes les perdre »
Le « Maître du débat » vous écoutera, mais pas pour vous comprendre vraiment, mais pour utiliser tout ce que vous dites contre vous et pour gagner la dispute. Le maître du débat ne crie pas et ne vous intimide pas, du moins, pas physiquement.
Son arme de violence est différente. Il est généralement très doué pour la communication et pour influencer les gens, il se sert de toutes les techniques de persuasion et de manipulation professionnelles.
Comment reconnaître un « maître du débat » ?
Si votre homme vous énerve toujours, qu’il parvient à vous mettre en colère en deux secondes et que parfois vous lui en voulez sans raison apparente, il y a de fortes chances que vous ayez affaire à la puissance verbale et mentale d’un maître du débat.
Les « maîtres du débat » déploient souvent ce que l’on appelle la méthode du « gaslighting ».
Comment s’y prennent-ils ?
Lorsque vous explosez et devenez émotive ou agressive, il utilise votre réaction (légitime) comme preuve que vous êtes la personne violente.
Les femmes qui ont affaire à un maître du débat sont les plus susceptibles de s’en prendre à elles-mêmes, car ses tactiques sont parmi les plus difficiles à détecter.
Il est bien sûr difficile de vivre avec un « maître du débat ».
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5. L’homme sensible : « Comment peux-tu me faire ça » ?
L’homme sensible utilise la culpabilité pour vous contrôler. Lorsque nous avons parlé de la prise en charge émotionnelle dans les signes d’un agresseur, c’est le type d’homme qui l’exige le plus.
Il ne criera pas si votre dîner est en retard, mais il deviendra fou furieux si vous ne vous sacrifiez pas pour son bien-être émotionnel.
Les agresseurs sensibles ont tendance à connaître le jargon des psychanalystes et des psychologues, qu’ils utilisent pour exacerber leur douleur et trouver des failles en vous.
Il vous rend responsable de sa douleur, mais lorsque vous êtes blessée, bien sûr, il l’ignore ou la minimise. Avec le temps, il peut devenir menaçant et intimidant.
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• L’homme victime : Sensible sous stéroïdes
Similaire à l’homme sensible, celui-ci exagère encore plus sa douleur. Par exemple, pour excuser son comportement, il évoquera les abus dont il a été victime dans son enfance, les femmes qui ont profité de lui ou la vie qui a été si dure pour lui.
6. Le playboy violent : De l’objet de désir à l’objet
Le playboy violent a tendance à être beau et à être un homme sexy. Au début, il peut être fou de vous et vous pouvez vous sentir chanceuse en vous demandant : « Comment ce fait-il qu’un type comme lui est toujours célibataire ? ».
Cela dit, au fil du temps, son intérêt devient uniquement sexuel, il passe moins de temps avec vous et ne veut aucune restriction à sa liberté.
De nombreux playboys violents ne voient dans les femmes que des objets sexuels qu’ils utilisent pour se sentir bien dans leur peau et sont parfois narcissiques et/ou présentent des tendances sociopathes.
Il est d’ailleurs même capable de monter les femmes les unes contre les autres. Il a un énorme problème d’infidélité, car il est incapable de rester fidèle à une femme. L’infidélité chronique est de la violence psychologique en soi.
En plus d’être infidèle, le playboy joue également avec vos sentiments, par exemple, il vous mentira quand vous le questionnerez à propos d’autres femmes et essaiera de vous monter l’une contre l’autre.
En fait, les hommes ayant des tendances abusives apprennent à s’améliorer au fil du temps et à devenir maîtres aux petits jeux d’esprit.
Cependant, les pires d’entre eux, ceux qui ont des tendances sociopathes et psychopathes, vont encore plus loin et diront que les autres femmes répandent des rumeurs parce qu’elles sont jalouses, ou qu’elles essaient de créer un fossé entre vous deux.
Bien sûr, toutes ces « autres femmes » ne sont pas forcément réelles. Il peut simplement inventer des histoires pour vous rendre jalouse, vous tenir en haleine et augmenter sa valeur.
Enfin, tous les playboys et les coureurs de jupons ne sont pas forcément tous des hommes violents.
7. L’agresseur criminel : La violence au maximum
Certains hommes violents sont non seulement agressifs avec leur partenaire, mais aussi avec tout le monde. Ce sont ceux qui sont les plus susceptibles d’avoir d’autres infractions criminelles dans leur casier judiciaire.
Pourquoi les femmes se retrouvent-elles avec ce type d’hommes ?
Eh bien, pour commencer, il ne se présente pas comme un homme aux comportements violents qui va la battre et l’agresser physiquement et au lieu de cela, il se fait passer pour un homme courageux qui n’a peur de rien et qui n’a aucune crainte dans la vie.
Et grâce à cette attitude de « protecteur », il peut faire en sorte que les femmes se sentent protégées. Bien sûr, si on regarde logiquement, cela n’a aucun sens.
C’est un peu comme garder un grizzly à la maison parce qu’il éloigne les autres grizzlys. Cela ne fonctionne pas comme ça : au contraire, il est plus susceptible d’attirer d’autres grizzlis (et de se comporter comme un grizzli, bien sûr).
En effet, ce type d’homme violent est le plus susceptible de devenir menaçant et physiquement agressif.
Voici ses principales croyances :
• L’agressivité est bonne
• Tout ce qui est viril est bon
• Tout ce qui ressemble à un gay, c’est pour les p**és
• La compassion et la résolution des conflits sont terribles
Une connexion émotionnelle avec ce type d’homme violent est pratiquement impossible (bien que nous pourrions dire qu’elle est impossible avec n’importe quel type d’homme violent).
• L’agresseur sadique
S’il existait une échelle des pires types d’agresseurs avec lesquels vivre, eh bien… Ce serait probablement « tous ». Mais, si l’on devait en choisir qu’un seul, ce serait probablement l’agresseur sadique.
L’agresseur sadique, comme l’agresseur criminel, utilise le pouvoir physique et vous menace de violence physique. Cela dit, en plus d’être violent physiquement, il prend du plaisir à infliger de la douleur.
Ce sont aussi les types qui peuvent être très dangereux pour les représailles après une rupture. Si vous êtes dans une relation amoureuse avec un agresseur sadique, vous devriez planifier votre rupture à l’avance.
Personnellement – et ce n’est que mon opinion ici – je vous conseillerais même de ne pas vous contenter de compter sur le système juridique, mais d’apprendre le Canadien pour vous réfugier au Canada un certain temps, ou de carrément déménager aux États-Unis, ou du moins, de partir quelque part où il lui sera impossible de vous retrouver !
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